Israël, aussi connu sous le nom de l’Etat d’Israël est un pays se trouvant sur la côte orientale de la Méditerranée. Israël fait parti des pays dit du ‘Proche-Orient’ et se trouve sur le continent asiatique.
L’Etat d’Israël a été fondé le 14 mai 1948 et fait suite au vote de l’Organisation des Nations Unies (ONU) concernant le plan de partage de la Palestine du 29 novembre 1947. Ce vote met fin au mandat britannique dans la région et prévoit la création de deux états : un juif et un arabe.
Les premières bases politiques de l’Etat d’Israël sont bien antérieur au vote des Nations Unies, c’est en 1897 lors du congrès mondial sioniste de Bale que Théodore Herzl évoque la création d’un état juif et son fonctionnement.
Le système politique de l’Etat d’Israël est la démocratie parlementaire. Le personnage le plus important du gouvernement est le Premier ministre, il est élu par la Knesset (assemblée) et nommé par le Président. Le Président en Israël est une fonction honorifique.
Cent-vingt députés siègent à la Knesset et sont élus au suffrage intégral proportionnel à un tour. Ils représentent le pouvoir législatif. Le pouvoir judiciaire est donné à la Cour Suprême composée de neuf juges. Elle sert également de cours d’appel.
La capital d’Israël est Jérusalem, même si beaucoup d’Etats à travers le monde ne le reconnaissent pas et considère Tel Aviv, capitale économique du pays, comme la capital politique.
Israël est le seul pays au monde dont la majorité de la population est de confession juive, soit 75%. Le 19 juillet 2018, la Knesset a adopté une nouvelle loi fondamentale de l’Etat d’Israël le définissant comme Etat-nation du peuple juif.
La population non juive comprend principalement des Arabes Israéliens, ils représentent 21% de la population et sont musulman pour 85% d’entre eux.
Depuis 1948, l’Etat d’Israël a été attaqué à de nombreuses reprises par les pays Arabes voisins. Un traité de paix a été signé avec l’Egypte et la Jordanie, mais Israël est toujours en conflit avec la Syrie, le Hezbollah au Liban et le Hamas dans la bande de Gaza. Beaucoup de pays de la région ne reconnaissent pas ou réfute l’existence d’Israël.
Israel: etymologie ישראל Israël إِسْرَائِيلُ (Isrā'īl)
Lors de la déclaration d’indépendance d’Israël proclamée en 1948 par le conseil représentatif des communautés juives de Palestine et le mouvement sioniste, le nouveau pays est nommé Israël.
D’autres noms avaient été envisagés tel que Sion, Judée ou Eretz Ysrael (Terre d’Israël). Les citoyens du pays sont appelés les Israéliens, en référence aux Israélites du Royaume d’Israël datant de l’Antiquité.
L’origine de ce nom est expliqué dans la Bible, après avoir combattu un ange, Jacob est renommé Israël (‘celui qui lutte avec D.ieu’ ou ‘D.ieu est fort, D.ieu triomphe’). Jacob est considéré comme le père des douze tribus sorties d’Egypte. La Nation Biblique après l’Exode est d’ailleurs connue sous le nom d’enfants d’Israël. Après l’exil à Banylone, Israël désigne la communauté juive s’inscrivant dans le continuité d’Israël Biblique.
C’est sur la stèle de Mérenptah, vers 1 200 avant JC, qu’apparaît pour la première fois le nom d’Israël. Sur cette stèle est inscrit un hymne à la paix entre l’Egypte du pharaon Mérenptah et Canaan. Israël désigne une population vivant sur les hauteurs de Judée.
Israël est un nom masculin et s’utilise sans article définit.
Géographie d'Israël
La localisation d'Israël
Israël a pour pays frontaliers le Liban au nord, la Syrie au nord-est, la Jordanie à l’est et l’Egypte et la bande de Gaza au sud-est. Israël est exposé à deux façades maritime, la Méditerranée à l’ouest et le golfe d’Aqaba (mer Rouge) au sud. Le pays se trouve entre les latitudes 29° et 34° N, et longitudes 34° et 36° E.
Le territoire d'Israël
Situé au carrefour des routes reliant la vallée du Nil à la Mésopotamie et la Péninsule Arabique à l’Asie Mineure. Israël est au centre des échanges entre l’Asie, l’Afrique et l’Europe. Israël s’étant sur 27 799 km². Le pays dispose de lacs, notamment le lac Tibériade et la Mer Morte (en Hébreu littéralement Mer de Sel).
Israël est petit par la taille mais grand par la diversité des paysages. Le désert du Néguev au sud. Les collines de Galilée et les montagnes du Golan. L’ouest à l’est est une succession de quatre bandes méridiennes : la plaine côtière, les hautes collines du centre (la chaîne montagneuse centrale formée, du nord au sud, par les monts de Guelboe, les monts de Samarie, la montagne d’Ephraïm, les monts de Judée, puis les collines de la Shéféla vers l’ouest), le fossé de la vallée du Jourdain et le plateau transjordanien (avec au nord le plateau du Golan surmonté du mont Hermon, le point culminant du pays à 2 224 mètres).
70% de la population israélienne vit sur la plaine côtière qui s’étend sur 194 km².
Le Jourdain prend sa source au Mont Hermon, dans le Nord d’Israël, puis traverse le lac Tibériade et s’écoule sur 360 km à l’est de la Samarie pour se jeter dans la Mer Morte, le point le plus bas de la Terre (429 mètres sous le niveau de la mer). Plus au sud, la vallée de l’Arabah ou Haarava et son climat sec et aride s’étend jusqu’au golfe d’Eilat au bord de la mer Rouge (la côte mesure 12 kilomètres), riche d’une importante vie aquatique grâce à de nombreux récifs et coraux.
En Israël et dans la Péninsule de Sinaï, on trouve les « makhteshim », des cratères créés par l’érosion. Le plus grand makhtesh du monde se trouve dans le Néguev, c’est le cratère de Ramon. Il mesure 40 km de long sur 8 km de large.
Un rapport a récemment révélé qu’Israël recèle la plus grande variété d’espèces de plantes répertoriées par kilomètre carré parmi tous les pays méditerranéens.
Israel le climat
Les différentes régions de l’Etat d’Israël ont chacun un climat différent. Les régions côtières de Tel Aviv et Haïfa ont un climat typiquement méditerranéen avec des hivers doux et pluvieux et des étés chauds et humides. Il n’est pas rare que les montagnes au nord soient enneigées en hiver, et Jérusalem connait aussi régulièrement des épisodes neigeux.
Les températures et précipatation par région
Classification |
Lieu |
Température moyenne (°C) |
Ecart température moyenne (°C) | Précipitation moyennes annuelles (mm) | Variation précipitations mensuelles (mm) |
Climat méditerranéen tempéré (été chaud) | Jérusalem | 17.2 | 4.9 à 30.5 | 477 | 0 à 109 |
Tel Aviv Jaffa | 20.2 | 8.7 à 32 | 562 | 0 à 154 | |
Haïfa | 21 | 9.3 à 32.2 | 525 | 0 à 137 | |
Rishon LeZion | 19.5 | 7.6 à 30.9 | 571 | 0 à 144 | |
Petah Tikva | 19.9 | 8.1 à 31.7 | 564 | 0 à 144 | |
Climat chaud semi-aride (steppe) | Beer-Sheva | 19.3 | 6.5 à 32.5 | 229 | 0 à 53 |
Tabgah | 21.9 | 9.1 à 35.8 | 413 | 0 à 106 | |
Ginosar | 21.9 | 9 à 35.7 | 417 | 0 à 107 | |
Climat chaud désertique | Eilat | 24.2 | 9.7 à 39.1 | 30 | 0 à 7 |
Ein Guedi | 23.9 | 9.8 à 38.3 | 107 | 0 à 26 | |
District Tamar (région de la Mer Morte) |
24 |
9.7 à 38.6 |
67.6 |
0 à 18 | |
Climat froid semi-aride (steppe) | District du Sud | 17.5 | 5 à 31.2 | 307 | 0 à 78 |
Mitspe Ramon | 16.9 | 4.6 à 30.3 | 183 | 0 à 40 |
Le kibboutz de Tirat-Zvi au nord du Jourdain a enregistré en 1942 la température la plus élevée du contient Asiatique (53.7°C). Tel Hatanim dans la vallée de Beit Netofah en Basse Galilée a enregistré en 1950 l’un des température les plus basse du pays (-13.7). Le kibboutz de (en) Meron Golan détient le record de température la plus basse de l’Etat d’Israël, −14,2 °C, en 2015.
Les précipitations sont rares de Mai à Septembre. Les faibles ressources en eau de la région ont poussé l’Etat d’Israël à se tourner vers des techniques limitant la consommation d’eau. La désalinisation est utilisée pour produire une grande part de l’eau utilisée en Israël. Le climat majoritairement ensoleillé a fait d’Israël l’un des pays les plus en avance sur l’utilisation des dispositifs à énergie solaire. L’implantation d’une très grande centrale solaire mondiale dans le désert du Néguev est actuellement à l’étude.
Environnement d'Israel
Depuis 1948 et son indépendance, Israël a planté plus de 240 millions d’arbres et environ trois millions d’arbres supplémentaires sont plantés chaque année dans le pays. 4% du territoire israélien est boisé.
Près d’un quart du territoire national Israélien est occupé par 66 parcs nationaux et 190 réserves naturelles. Ils sont répartis sur une variété de milieux différents : montagne, désert, savane herbeuse, savane boisée, forêt, lac et cours d’eau ou zone corallienne en mer Rouge (golfe d’Aqaba). Dans certaines de ces réserves ont été réintroduits des espèces qui avaient disparu de la région ou qui sont en voie d’extinction, comme l’oryx, les élans, les addax, les onagres, les bouquetins ou les autruches. Beaucoup de ces animaux se trouvent notamment dans la réserve de Hai-Bar, fondée en 1968 dans le sud du pays, pour un environnement naturel protégé et contrôlé, afin d’augmenter ces populations animales rares et les protéger.
Dans le golfe d’Aqaba, les scientifiques sont parvenus, grâce à une technique inédite de bouturage à réimplanter des coraux et ainsi redonner vie au corail qui avait souffert de la pression touristique le long du littoral israélien.
Histoire d'Israel
Terre d’Israël dans l’Antiquité
‘Eretz Ysraël’ en Hébreu est la terre du peuple juif. Elle fut promise par D.ieu aux enfants d’Israël. Les premiers royaumes Israélites datent du Ier millénaire avant JC. Ces royaumes gouvernent la région pendant un millénaire. Ils sont ensuite détruits par les envahisseurs Assyriens, Perses, Grecs ou Romains.
De la fin de la Province de Judée à la domination mamelouke
Après la chute des royaumes Israélites, la Terre d’Israël tomba aux mains des Assyriens, puis des Babyloniens, des Perses, des Grecs, des Romains, des Sassanides et des Byzantins.
La population juive commença à décliner après la guerre contre l’Empire romain en 66 et 73 après JC, puis lors de la Guerre de Kitos et de la Révolte de Bar Kokhba, en 132 après JC. Les Juifs sont alors forcés à l’exil et les Romains renomme la région province de Syrie-Palestine, et, plus tard, Palestine. Leur but est d’effacer le lien entre le peuple juif et la Terre d’Israël.
En 628-629 de l’ère commune, les juifs de la région se révoltent contre l’empereur byzantin Héraclius. Cette révolte conduira au massacre et à l’expulsion de la majorité des Juifs de la région. La population juive de la région atteint son point le plus bas, mais une présence juive minoritaire se maintient continuellement.
La majorité de la population juive se déplaça de Judée (Jérusalem et région au sud de Jérusalem) vers la Galilée (dans la région du lac Tibériade) à partir du Ier siècle de l’ère commune.
A cause de l’occupation romaine de Jérusalem. La Mishna, certaines parties du Talmud et le Talmud de Jérusalem furent écrits en Israël lors cette période. Ce sont, hormis la Torah, des textes parmi les plus importants du judaïsme.
En 636 de l’ère commune, la Terre d’Israël fut envahie par les Arabes musulmans. Les Omeyyades, puis aux Abbassides prennent le contrôle de la région. Au Moyen Age, à partir de 1099, la région tombe aux mains des Croisés, principalement francs. En 1260, la région tomba est conquise par les Mamelouks.
La période Ottomane en Israël
En 1516, sous le règne de Selim Ier, la Palestine (appelée alors Filistin Sancağı) fait partie intégrante de l’Empire ottoman. Il gouverna la région jusqu’au début du xxe siècle. Une exception cependant à cette hégémonie, la courte période d’invasion des troupes françaises menées par Napoléon, dont certains disent qu’il envisagea la création d’un État juif sous protection française en Palestine.
la Première Guerre mondiale marque la fin de l’Empire Ottoman. La région est placée sous administration (1917) puis mandat britanniques (1922) par la Société des Nations.
la Première Guerre mondiale marque la fin de l’Empire Ottoman. La région est placée sous administration (1917) puis mandat britanniques (1922) par la Société des Nations.
Le congrès de Bâle
Le Premier congrès mondial sioniste se réunit du 29 au 31 août 1897, à Bâle (Suisse). Le mouvement des Amants de Sion devient alors officiellement mouvement « sioniste-politique ». Herzl y propose son programme, le « plan de réunification nationale juive ». Herzl écrit dans son journal : « Si je devais résumer le Congrès de Bâle en un mot, ce serait celui-ci : à Bâle j’ai fondé l’État Juif. Peut-être dans cinq ans et certainement dans cinquante ans, chacun le saura ». Le congrès se déroule à Bâle, dix fois jusqu’à la fondation d’Israël en 1948.
la Première Guerre mondiale marque la fin de l’Empire Ottoman. La région est placée sous administration (1917) puis mandat britanniques (1922) par la Société des Nations.
Mandat Britannique en Israël
En 1917, suite à la défaite de l’Empire Ottoman lors de la Première Guerre Mondiale, les Britanniques prennent le contrôle de la Palestine.
Lord Balfour promet à Chaim Weizmann de fonder un foyer national juif en Palestine. Les Britanniques obtiennent lors de la Conférence de San Remo l’établissement d’un mandat britannique sur la région qui aura pour but, notamment, l’établissement de ce fameux « foyer national juif » en Palestine en accord avec les aspirations du mouvement sioniste.
Une étude datant de 1945 montre que la population est de 1 845 560 habitants, dont 1 076 780 Musulmans, 608 230 Juifs, 145 060 Chrétiens et 15 490 personnes appartenant à d’autres groupes.
Année | Total | Musulmans | Juifs | Chrétiens | Autres |
1922 | 725 048 | 589 177 (78%) | 83 790 (11%) | 71 464 (10%) | 7 617 (1%) |
1931 | 1 033 314 | 759 700 (74%) | 174 606 (17%) | 88 907 (9%) | 10 101 (1%) |
1946 | 1 845 960 | 1 076 780 (58%) | 608 230 (33%) | 145 060 (8%) | 15 490 (1%) |
En plus de l’accroissement naturel, une immigration de 100 à 200 000 Arabes explique l’accroissement de leur population.
la Première Guerre mondiale marque la fin de l’Empire Ottoman. La région est placée sous administration (1917) puis mandat britanniques (1922) par la Société des Nations.
Le plan de partage de la Palestine (Israel)
L’ONU vote le Plan de partage de la Palestine en un État juif et un État arabe le 29 novembre 1947. Jérusalem devient un corpus separatum sous administration internationale. Trente-trois pays votent « pour », treize « contre », et dix s’abstiennent.
Une guerre civile éclate le lendemain entre les populations juives et arabes de Palestine tandis que les Britanniques commencent à se retirer de la région.
L’indépendance de l’Etat d’Israël
Le 14 mai 1948, le président de l’Agence juive, David Ben Gourion, proclame l’indépendance de l’État d’Israël et devient le premier Premier Ministre.
Les pays arabes voisins soutenus par la Ligue arabe lui déclarent immédiatement la guerre. Israël affronte les armées de Transjordanie, d’Égypte, de Syrie et d’Irak et l’Armée de libération arabe formée par la Ligue arabe lors de la guerre israélo-arabe de 1948-1949.
Israël, le tout jeune hébreu va de victoire en victoire et agrandit les territoires sous son contrôle. Israël signe, en 1949, plusieurs avec ses voisins. Avec l’Égypte, le 12 février 1949 qui occupe la bande de Gaza, le Liban le 23 mars 1949 sur la ligne bleue, avec la Jordanie le 3 avril 1949 qui annexe la Cisjordanie et la partie est de Jérusalem et qui échange des territoires avec Israël pour aboutir aux frontières actuelles délimitées par la ligne verte et avec la Syrie, le 20 juillet 1949.
Une guerre civile éclate le lendemain entre les populations juives et arabes de Palestine tandis que les Britanniques commencent à se retirer de la région.
Les débuts de l’Etat d’Israël
Les rescapés de la Shoah affluent en Israël dans les années 1950, de même que les les réfugiés Juifs des pays arabes. La chute du rideaux de fer dans les années 1980 entraîne une importante immigration des Juifs d’Union soviétique.
Lors de la guerre israélo-arabe de 1948-1949, les pays Arabes exhortent les musulmans vivant en Israël de partir, prétendant que les Juifs allaient les massacrer. Près de 750 000 Arabes palestiniens sur les 900 000 qui vivaient dans les territoires partent. Leurs descendants sont toujours considérés aujourd’hui comme ‘réfugiés Palestiniens’, ils vivent au Liban ou en Jordanie mais ne se sont pour la plupart pas mêlé aux populations locales.
Dans les années qui suivent la création d’Israël, s’intensifie l’exode des Juifs des pays arabes et musulmans, 900 000 fuient les pays arabes où leur vie est menacée et leurs biens spoliés. La plupart se réfugient en Israël. Les Juifs Séfarades constituent aujourd’hui la majeure partie de la société israélienne.
Population d'Israël
Lors du dernier recensement, le 6 mai 2019, Israël comptait 9 021 000 habitants. 74,2 % d’entre eux sont Juifs (6 697 000 habitants), 20,9 % Arabes israéliens (1 890 000 habitants) et 4,9 % autres (434 000 habitants, ils sont majoritairement « chrétiens non arabes » ou appartiennent à d’autres groupes ethniques). Fin 2011, il y avait environ 203 000 Les travailleurs étrangers vivant en Israël. Israël compte environ 38 000 migrants illégaux venus d’Afrique part la frontière entre l’Égypte et Israël.
Israël est le seul pays au monde où la population est majoritairement juive. En 2015, 43 % de la population juive mondiale vivait en Israël.
Les juifs nés en Israël sont appelés « sabras » (figues de barbarie) car ils sont durs à l’extérieur mais doux et sucrés à l’intérieur. Les sabras constituent la majorité, environ 75 % de la population en 2017. Les Israéliens nés à l’étranger et ayant fait leur Alya représentent environ 30 % de la population juive du pays. Ils viennent de Russie, du Maroc, de France, des États-Unis, du Royaume-Uni, d’Éthiopie ou d’Argentine.
Chaque année, l’accroissement naturel de la population en Israël est d’environ 1,8 %. C’est l’un des taux le plus élevé des pays de l’OCDE. En 2018, le taux de fécondité en Israël s’élève à 3,1 enfants par femme.
L’immigration en Israel
L’immigration tient également une place très importante dans la société et dans l’histoire du pays. Les vagues d’immigrations successives ont transformé et façonné l’image du pays. L’une de ces dernières immigrations importantes est celle des Juifs des pays de l’ex-URSS dans les années 1990. Près d’un million d’Olim (immigrants en Hébreu) venus de l’ex-Union Soviétique sont venus s’ajouter aux 5 millions d’habitants que comptait alors l’Etat d’Israël.
L’immigration tient également une place très importante dans la société et dans l’histoire du pays. Les vagues d’immigrations successives ont transformé et façonné l’image du pays. L’une de ces dernières immigrations importantes est celle des Juifs des pays de l’ex-URSS dans les années 1990. Près d’un million d’Olim (immigrants en Hébreu) venus de l’ex-Union Soviétique sont venus s’ajouter aux 5 millions d’habitants que comptait alors l’Etat d’Israël.
Cette dernière décennie, Israël accueille chaque année 25 000 Olim Hadashim (nouveaux immigrants). En 2016, par exemple, 25 977 personnes ont fait leur Alya. La majorité d’entre eux venaient des ex-pays de l’Union soviétique (14 200), de France (3 300), et des Etats-Unis (2 300).
Religiosité en Israel
Le degré de religiosité des Juifs en Israël est très divers. En 2017, 44% des Israéliens de confession juive se disaient laïque, et 36 % traditionnalistes. 10% se déclaraient quant à eux orthodoxes et 9% ultra-orthodoxes. Les juifs ultra-orthodoxes vivent principalement à Jérusalem, Bnei Brak et Bet Shemesh.
Parmi les Israéliens d’autres confession, la majorité (52 %) se disent religieux, l’autre moitié peu religieux (23 %) ou non-religieux (21 %) et une minorité très religieux (4 %).
La minorité arabe en Israël se distingue par sa diversité culturelle et religieuse. Les Arabes israéliens de confession musulmane sunnite représente environ 1 100 000. Les Arabes chrétiens israéliens sont environ 150 000, ils habitent principalement dans les régions de Haïfa et de Nazareth. Les Druzes sont environ 133 000, ils vivent dans le nord dans la région de Haifa et du mont Carmel. Les Bédouins semi-nomades vivant au sud dans la région de Beer-Sheva, ils représentent une population d’environ 130 000 personnes.
La communauté circassienne compte environ 5 000 personne. Il existe également en Israël une petite communauté arménienne. Des Maronites, chrétiens originaires du Liban, sont établis en Haute Galilée et environ 20 000 Druzes vivent sur le plateau du Golan. Quelques Samaritains vivent à Holon dans la banlieue de Tel-Aviv.
Minorités
En Israël, es notions de « citoyenneté » (he. ezrahout) et de « nationalité » (he. le’oum) sont différentes. Ainsi, on est citoyen israélien, de nationalité juive, arabe, druze ou circassienne.
L’Etat d’Israël reconnaît les droits des minorités nationales, tout en garantissant une égalité des citoyens, en accord avec le principe fondamental dans la Déclaration d’indépendance de 1948.
Entre les groupes ethniques et religieux, les minorités non-juives en Israël représentent environ 25 % de la population et présentent un large éventail.
Les Arabes israéliens sont la principale minorité. Mais on compte également en Israël des minorités Musulmanes : les Tcherkesses (appelés aussi Circassiens, ou Adyguéens), les Doms (branche orientale des Roms) et les Turkmènes (peuple d’origine Turc). Il y a également des minorités chrétiennes : des Maronites (originaires du Liban), des Abyssiniens et des Coptes, les grecs orthodoxes, les catholiques grecs, les catholiques latins, les Arméniens ou les protestants. Il y a également la minorité Bahaistes (d’inspiration musulmane) qui ont un Temple à Haïfa.
La polulation Arabes israéliennes
Les Arabes israéliens sont les Arabes ayant la citoyenneté israélienne vivant en Israël.
Lors de la guerre israélo-arabe de 1948, environ 27 %, soit environ 250 000 des 900 000 Arabes de la population de la Palestine sous mandat Britannique sont restés, d’autres furent déplacés à l’intérieur d’Israël. Ils reçurent la citoyenneté israélienne.
Les Arabes israéliens représentent environ 20,8 % de la population d’Israël, soit plus ou moins 1 808 000 personnes. Selon les principes fondamentaux de la démocratie israélienne, ces citoyens ont les mêmes droits que les autres Israéliens. Ils sont par ailleurs dispensés du service militaire obligatoire et leur enrôlement dans l’armée se fait sur la base du volontariat. Ils peuvent également, s’ils le désirent, effectuer un service civil.
La polulation Druzes israéliennes
Les Druzes sont une population du Proche-Orient. Leur religion est proche de l’islam. Ils sont principalement établis au Liban, dans le sud de la Syrie et dans le nord de l’État d’Israël, notamment en Galilée, et sur le plateau du Golan.
Leur religion est une doctrine philosophique fondée sur l’initiation et centrée sur la seule recherche du côté ésotérique de la religion musulmane. Elle est aussi considérée comme ayant été initialement une école de la branche ismaélienne du courant musulman du chiisme.
Ils sont environ 100 000 en Israël.
Les Circassiens
Les Circassiens, Adyguéens, Tcherkesses (qui signifie « gens nobles ») israéliens sont aujourd’hui des musulmans sunnites. Ils représentent 0,06 % de la population du pays (environ 5 000 personnes). Ils viennent à l’origine du Caucase du Nord (où Sotchi était leur capitale) en Russie, de Turquie et d’autres régions du Moyen-Orient. Ils sont arrivés en Palestine vers 1880, avec les premiers émigrants juifs du XIXe siècle. Cette petite communauté issus de différentes tribus est installée principalement dans les villages de Kfar Kama (3 300 habitants) en Basse Galilée et de Rehaniya (1 500 habitants) en Haute Galilée. Les deux villages entretiennent des relations fraternelles.
Ils parlent l’hébreu, l’arabe et l’anglais (enseigné tôt dans leurs écoles) mais aussi l’adyguéen, une langue du Nord-ouest du Caucase, enseignée à l’école en cinquième année. Les villageois travaillent dans tous les secteurs de l’économie israélienne : agriculture, industrie, services publics, etc.
Leur religion est une doctrine philosophique fondée sur l’initiation et centrée sur la seule recherche du côté ésotérique de la religion musulmane. Elle est aussi considérée comme ayant été initialement une école de la branche ismaélienne du courant musulman du chiisme.
Ils sont environ 100 000 en Israël.
Les Doms
Les Doms ou Domaris sont la branche orientale des Roms. Leur langue est le domari. Les Doms auraient migré d’Inde vers le Moyen-Orient au IIIe au Ve siècle. Des voyageurs européens font notamment état de leur présence dans la région depuis le XVIIIe siècle. En Israël, il y aurait entre 7 000 et 12 000 Doms selon les sources.
Au Moyen-Orient, comme en Israël, les Doms, bien que convertis de longue date à l’islam, semblent « exclus à la fois par la société israélienne et par la communauté arabe ». « Les Domaris ne sont pas reconnus par le ministère de l’Intérieur (israélien) comme un groupe culturel ou religieux à part entière au même titre que les Druzes ou les Bédouins, mais sont répertoriés sous la catégorie « Arabes ». Les Arabes eux-mêmes considèrent pourtant les Tsiganes comme des étrangers, qu’ils méprisent ». Le mot arabe nawar qui signifie « gitan » est fréquemment utilisé comme une insulte.
Ils parlent l’hébreu, l’arabe et l’anglais (enseigné tôt dans leurs écoles) mais aussi l’adyguéen, une langue du Nord-ouest du Caucase, enseignée à l’école en cinquième année. Les villageois travaillent dans tous les secteurs de l’économie israélienne : agriculture, industrie, services publics, etc.
Leur religion est une doctrine philosophique fondée sur l’initiation et centrée sur la seule recherche du côté ésotérique de la religion musulmane. Elle est aussi considérée comme ayant été initialement une école de la branche ismaélienne du courant musulman du chiisme.
Ils sont environ 100 000 en Israël.
Population francophone en Israel
En Israël, en 2010, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a recensé 300 000 Israéliens francophones, soit près de 4 % de la population. Ils sont majoritairement originaires d’anciens territoires français d’Afrique du Nord, de France ou de Belgique.
Malgré cette importante communauté francophone, Israël n’a jamais été admis au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie, les pays arabes, le Liban notamment, menaçant de mettre leur véto en cas de candidature de l’Etat hébreu.
Le Qatar, les Emirats Arabes Unis et l’Ukraine font partie l’OIF en 2012 bien qu’ils ne soient pas francophones, et comptent au maximum un pourcent de leur population soit francophones.
Israel: Langues officiel
La Knesset a adopté le 9 juillet 2018 une « loi fondamentale » définissant Israël comme « l’État-nation du peuple juif ». L’arabe perd donc son statut de langue officielle et devient une langue à « statut spécial ». L’arabe sera néanmoins toujours utilisé dans l’administration israélienne. D’ailleurs, la nouvelle loi fondamentale de l’État-nation ajoute en alinéa : « 4. (c) Nothing in this article shall affect the status given to the Arabic language before this law came into force » (Rien dans cette article n’affectera le statut donné à la langue arabe avant la promulgation de cette loi).
A la Knesset, les langues en usage sont l’hébreu et l’arabe classique. L’arabe est ensuite traduit en hébreu. La situation est la même pour les tribunaux de justice, auxquelles s’ajoute l’anglais. Les Arabes d’Israël parlent la variété palestinienne de l’arabe tandis que l’arabe classique est enseigné dans les écoles.
Cet usage moins marqué dans la sphère publique fait écho au détachement des Arabes qui abandonnent l’arabe au profit de l’hébreu ou de l’anglais. Bien que des écoles arabes existent en Israël où l’enseignement se prodigue en arabe, des Arabes israéliens, en particulier ceux des villes mixtes comme Haïfa ou Nazareth, préfèrent souvent inscrire leurs enfants dans une école laïque israélienne de qualité supérieure pour leur offrir un meilleur avenir. En effet, la maîtrise de l’hébreu et de l’anglais permet notamment d’intégrer les universités israéliennes de rang mondial, où l’enseignement se dispense dans ces deux langues. La maitrise de l’hébreu et de l’anglais participe également à une meilleure intégration de la population arabe dans l’espace social et professionnel local et en relation l’étranger.
En ce qui concerne la presse, les journaux arabes sont militants et peu crédibles. Les Arabes sont devenus plus exigeants et demandent des journaux israéliens traduits en arabe, où ils trouvent une information libre et de qualité.
Les comédiens des théâtres arabes (Arab-Hebrew Theatre à Jaffa ou théâtre Al-Midan à Haïfa) jouent des rôles en hébreu à la télévision et dans le cinéma israélien en plein essor. Dans la série télévisée Fauda, une bonne partie des dialogues est d’ailleurs en arabe. Cette série obtient un tel succès depuis 2016 qu’une nouvelle saison se projette en 2018 et qu’elle pousse de nombreux d’Israéliens juifs à s’intéresser à la langue arabe.
L’anglais écrit est souvent employé pour faciliter la vie des nombreux touristes qui visitent chaque année le pays, des nouveaux immigrants ou la vie professionnelle des Israéliens. Le russe, quant à lui, est encore très largement utilisé par les immigrants originaires de l’ex-URSS. L’arabe marocain est aussi pratiqué en Israël, notamment par les 800 000 Israéliens d’origine marocaine, soit 12,9 % de la population.
Le yiddish, langue traditionnelle des Juifs ashkénazes constituée d’un mélange de haut Allemand et d’hébreu, est encore parlé par certains Israéliens descendants de migrants venus d’Europe de l’Est. C’est par ailleurs la langue vernaculaire des communautés hassidiques. Le yiddish est enseigné dans quelques écoles du pays et environ 6 000 lycéens ont choisi de passer une épreuve de yiddish à l’examen du baccalauréat israélien (Bagrut) en 2013. Cette langue est parlée par près de 20 % de la population en Israël (1 000 000 de personnes), dont 200 000 l’utilisent au quotidien.
Le ladino, langue littéraire des Juifs séfarades issus de l’espagnol, et le judéo-espagnol, sont parlés par environ 100 000 Israéliens d’origine séfarade et sont enseignés dans quelques écoles du pays.
Au Moyen-Orient, comme en Israël, les Doms, bien que convertis de longue date à l’islam, semblent « exclus à la fois par la société israélienne et par la communauté arabe ». « Les Domaris ne sont pas reconnus par le ministère de l’Intérieur (israélien) comme un groupe culturel ou religieux à part entière au même titre que les Druzes ou les Bédouins, mais sont répertoriés sous la catégorie « Arabes ». Les Arabes eux-mêmes considèrent pourtant les Tsiganes comme des étrangers, qu’ils méprisent ». Le mot arabe nawar qui signifie « gitan » est fréquemment utilisé comme une insulte.
Ils parlent l’hébreu, l’arabe et l’anglais (enseigné tôt dans leurs écoles) mais aussi l’adyguéen, une langue du Nord-ouest du Caucase, enseignée à l’école en cinquième année. Les villageois travaillent dans tous les secteurs de l’économie israélienne : agriculture, industrie, services publics, etc.
Leur religion est une doctrine philosophique fondée sur l’initiation et centrée sur la seule recherche du côté ésotérique de la religion musulmane. Elle est aussi considérée comme ayant été initialement une école de la branche ismaélienne du courant musulman du chiisme.
Ils sont environ 100 000 en Israël.
Education en Israel
La durée de scolarité en Israël est d’environ 15 années et le taux d’alphabétisation est de 97,8 % (hommes 98,7 % et femmes 96,8 %).
La loi sur l’éducation votée en 1953 a établi quatre types d’écoles :
— les écoles publiques laïques. Elles sont contrôlées par le ministère de l’Education. Elles dispensent l’enseignement prévu par l’Etat dans toutes les matières générales (sciences, langues ect). Aucun cours d’enseignement religieux n’y est dispensé. Les classes sont mixtes du primaires au lycée.
— les écoles publiques religieuses. Elles dispensent l’enseignement prévu par l’Etat dans toutes les matières générales et offrent en plus des cours de ‘Kodesh’, l’enseignement religieux juif. Les classes ne sont généralement plus mixte à partir de la 5e.
— les écoles ultra-orthodoxes. Elles sont contrôlées par le ministère de l’Education. Elles ne suivent généralement pas les programmes du ministère de l’Education. L’enseignement est concentré sur le Kodesh et seulement quelques matières générales. Les classes ne sont pas mixtes.
— écoles arabes, elles sont sous le contrôle de ministère de l’Education et dispensent un enseignement en Arabe, l’hébreu étant une seconde langue.
Le public laïc est le principal mode d’enseignement, et il est constitué en majorité d’élèves juifs et d’élèves non arabes. La plupart des Arabes envoient leurs enfants dans des écoles où l’arabe est la langue d’enseignement.
Israël est le second pays de l’OCDE en termes de réussite universitaire, environ 46 % des adultes israéliens possèdent un diplôme universitaire ou équivalent.
Selon le classement de l’université de Shanghai de 2018, Israël compte trois établissements d’enseignement supérieur dans le classement des 100 meilleures universités au monde :
— le Technion (sciences et technologie) à Haïfa,
— l’université Hébraique de Jérusalem, HUJI (sciences et religion),
— l’institut Weizmann (sciences).
D’autres universités israéliennes comptent également dans le système universitaire mondial :
— L’université de Tel Aviv,
— L’université Bar-Ilan,
— L’université Ben Gourion du Néguev,
— L’université de Haïfa (sciences humaines et sociales),
— l’université d’Ariel.
Depuis les années 1970, l’université ouverte d’Israël propose un enseignement à distance.
Politique israélienne
Politique intérieure israélienne
Le modèle politique de la l’Etat d’Israël est la République parlementaire multipartite et la démocratie libérale. Le mode de scrutin principal est le suffrage universel.
Le Parlement comprend une seule chambre, la Knesset, qui siège à Jérusalem et dont les 120 membres sont renouvelés tous les quatre ans.
Le chef de l’Etat est le Président d’Israël, mais ce rôle n’a qu’une fonction honorifique. Le Président désigne le Premier Ministre parmi le parti ou la coalition majoritaire à la Knesset, pour que celui-ci compose son gouvernement.
L’Etat d’Israël n’a pas de Constitution à proprement parler, mais le pays est régit par les principes énoncés dans la Déclaration d’Indépendance de 1948 et par les 14 Lois Fondamentales votés par la Knesset.
La Cour suprême est la plus haute instance judiciaire Israélienne. Les jugements sont prononcés par des juges professionnels et laïcs. Les tribunaux religieux de chaque confession gèrent les questions matrimoniales, le mariage civil n’existant pas en Israël.
Israël ne siège pas à la Cour pénale internationale, le statut de Rome à l’origine de cette institution a été signé par le gouvernement Israélien le 20 décembre 2000, mais la Knesset ne l’a pas ratifié.
Politique étrangère israélienne
La plupart des pays du monde, à l’exception du monde Arabo-Musulman, reconnaît Israël en tant qu’Etat. Cette reconnaissance a eu lieu dans les jours suivant le 14 Mai 1948 et la déclaration d’indépendance du pays ainsi qu’à la suite de l’entrée d’Israël à l’ONU.
Tous les pays Arabes ont voté contre le plan de partage de 1947. A l’heure actuelle, seule l’Egypte (en 1982), l’Autorité Palestinienne (en 1993), la Jordanie (en 1994) et la Mauritanie (en 1999) on reconnu l’Etat d’Israël. Certains autres Etats Arabes entretiennent des relations non officielles avec Israël.
La Syrie, l’Iran depuis la révolution et des groupes terroristes comme le Hamqs et le Hezbollah ne reconnaissent ni l’existence ni la légitimité de l’Etat d’Israël.
Israël entretien par ailleurs des relations diplomatiques avec :
— L’Union Européenne (la France, l’Allemagne, la Grèce)
— La Chine
— Le Japon
— L’Azerbaïdjan
Parmi ses voisins, Israël n’entretient pas de relations diplomatiques avec le Liban et la Syrie, mais il entretient des relations diplomatiques avec l’Egypte depuis 1978 et avec la Jordanie depuis 1994. Des relations non-officielles existent avec d’autres pays Arabes comme l’Arabie Saoudite ou les Emirats Arabes Unis.
Avant la révolution islamique de 1979, Israël entretenait de bonnes relations avec l’Iran.
En janvier 2019, 160 pays entretiennent des relations diplomatiques avec l’Etat d’Israël.
Capitale d’Israël
La loi de Jérusalem (1980) définit Jérusalem comme capital d’Israël. Cette décision n’est pas reconnue par la communauté internationale qui considère Tel Aviv comme capitale de l’Etat d’Israël.
Le 6 décembre 2017, le président américain Donald Trump a annoncé la reconnaissance de Jérusalem comme capital d’Israël et son intention d’y transférer l’ambassade américaine.
Le 14 Mai 2018, les Etats-Unis transfèrent leur ambassade à Jérusalem, suivit le 16 mai 2018 par le Guatemala et le 21 mai 2018 par le Paraguay. Mais le 5 septembre 2018 le Paraguay est revenu sur sa décision suite à de nouvelles élections présidentielles.
Les principales institutions internationales, notamment l’ONU ne reconnaissent aucune capitale pour Israël. Les Nations Unies, de part leur résolution n°478 déclare la loi fondamentale définissant Jérusalem comme capitale éternelle et indivisible de l’Etat d’Israël nulle et non avenue.
Les Etats sont souverains dans le choix de leur capital, néanmoins, les déclarations de certains pays précisent leurs positions sur la question.
Allemagne : constate qu’Israël considère Jérusalem comme sa capitale mais constate également une que la communauté internationale ne reconnait pas ce fait.
Australie : l’Australie reconnaît Jérusalem-Ouest comme capitale de l’Etat d’Israël sans mentionner de date de transfert de l’ambassade.
Brésil : à peine élu, le président Jair Messias Bolsonaro a affirmé son intention de « transférer l’ambassade du Brésil de Tel-Aviv à Jérusalem ».
Canada : déclare que le statut définitif de la ville doit faire l’objet de négociations entre les Israéliens et les Palestiniens. Il maintient son ambassade à Tel Aviv.
Chine : « il est difficile de résoudre la question ».
Danemark : aucune de capitale définie.
Espagne : aucune de capitale définie.
États-Unis : les États-Unis ont reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël en 1995. Cependant le déplacement de l’ambassade des États-Unis a été continuellement repoussé de six mois en six mois jusqu’au 6 décembre 2017, quand le président Donald Trump a cessé de signer la dérogation (waiver) et donné instruction pour le déplacement de l’ambassade. Le transfert est devenu effectif le 14 mai 2018. La veille, le ministère des Affaires étrangères israélien organise une réception pour la délégation américaine à laquelle sont représentés une vingtaine de pays dont des pays de l’Union européenne, l’Autriche, la Roumanie, la Hongrie et la République tchèque.
France : le ministère des Affaires étrangères note que « l’État d’Israël a fixé sa capitale à Jérusalem en dépit de l’absence d’accord international sur le statut de cette ville » et considère Jérusalem comme un « corpus separatum ». De ce fait, l’ambassade de France en Israël est installée à Tel-Aviv-Jaffa. Le 6 décembre 2017, le président Emmanuel Macron précise que « la France soutient la solution de deux États, Israël et la Palestine, vivant en paix et en sécurité, avec Jérusalem comme capitale des deux États ».
Guatemala et Paraguay : ces pays ont tous les deux transféré leur ambassade à Jérusalem à la suite du transfert de l’ambassade américaine en mai 2018. Le 5 septembre 2018, le nouveau président du Paraguay a annoncé revenir sur ce transfert.
Inde : « Jérusalem, proclamée comme capitale indivisible d’Israël mais cela n’a pas reçu une acceptation internationale ».
République tchèque : reconnaît Jérusalem-Ouest comme capitale d’Israël. Le ministre des Affaires étrangères a cependant déclaré que le gouvernement tchèque ne déplacera son ambassade de Tel Aviv à Jérusalem qu’après avoir pris connaissance des résultats des négociations avec leurs partenaires clés dans la région et dans le monde.
Royaume-Uni : « Israël soutient que sa capitale est Jérusalem, une revendication non reconnue par la communauté internationale ».
Russie : considère Jérusalem-ouest comme la capitale d’Israël et Jérusalem-est comme celle du futur État palestinien. L’ambassade de Russie est à Tel-Aviv.
Vanuatu : le Vanuatu reconnaît Jérusalem comme capitale d’Israël.
Suisse : « en l’absence d’un accord international sur le statut de Jérusalem, la Suisse, comme le reste de la communauté internationale, a son ambassade à Tel-Aviv. » Elle mentionne Jérusalem-Est comme future capitale d’un État palestinien.
OLP : l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) prétend qu’Israël n’a aucun droit sur Jérusalem (« The Israeli claim to sovereignty over Jerusalem has no substance. ») et elle demande que Jérusalem devienne la capitale de la Palestine.
Union européenne : le 8 décembre 2009, l’Union européenne demande à Israël à partager Jérusalem comme capitale conjointe de deux États, un hébreu et l’autre palestinien. Les Vingt-Huit membre assurent qu’ils « ne reconnaîtront aucun changement autre que négocié » au statut d’avant 1967.
Economie israélienne
En 2014, Israël se trouvait à la 16e place mondial selon l’indicateur de développement de l’Organisation des Nations Unis. L’Etat d’Israël est le pays le plus développé du Moyen-Orient et le quatrième en Asie, juste derrière la Corée du Sud.
En 2018, le produit intérieur brut (PIB) israélien était de 369,84 milliards de dollars, classant Israël à 33e place mondiale en matière de PIB. Le PIB par habitant est de 41 644 dollars, ce qui classe Israël à la 23e place mondiale. Avec 36 250 dollars de PIB/habitant pour la parité du pouvoir d’achat, Israël se classe au 38e rang mondiale, juste derrière l’Italie.
Le système économique israélien est le capitalisme moderne. Il se caractérise par un important secteur publique et un secteur de la high tech connaissant une croissance rapide depuis une dizaine d’années. Le pays ayant des ressources naturelles limités et les israéliens étant très éduqués, les technologies de pointe se sont rapidement développés.
Les entreprises israéliennes sont très appréciées sur les marchés financiers mondiaux, Israël est le 3e pays en nombre de sociétés cotées au NASDAQ (comptant 98 entreprises israéliennes cotées), derrière les Etats-Unis et la Chine. Israël reçoit de nombreux investissements étrangers.
Israël est le pays au monde comptant le plus de start-ups au monde et ses dépenses en Recherche et Développement sont considérables.
Malgré le bon développement économique du pays, 11% de la population vit des rations distribuées par les ONG. En effet certains juifs ultra-orthodoxes font le choix de ne pas travailler pour se consacrer entièrement à l’étude des textes sacrés.
Israël contribue largement aux innovations en médecine, physique, agriculture, génétique, informatique, électronique et optique. Depuis 2002, des prix Nobel ont été décernés à quatre israéliens dans les domaines des sciences et de l’économie.
Israël compte le plus de publications scientifiques et de brevet déposé par habitant au monde.
Israël dépense 4.9% de son PIB en Recherche et Développement ce qui le classe au premier rang mondial. Contrairement aux autres pays développés les capitaux finançant la recherche proviennent de fonds privés.
Israël est autosuffisant à 95% pour ses besoins alimentaire. Le surplus agricole et horticole est exporté, de même que les technologies agro-alimentaires développées en Israël.
Israël a rejoint l’OCDE en 2010.
Au large des côtes israéliennes ont trouve des ressources hydrocarbures, gaz naturel et pétrole. Les gisements sont estimés à 950 milliard de m3, classant Israël au 26e rang mondial en la matière. Les gisements ont été découvert en 2009 et l’exploitation a commencé en 2013. Ces ressources pourraient transformer Israël en exportateur de gaz, ce qui transformerait également son économie. L’Etat d’Israël entend mettre en place un fond souverain alimenté par les 100 à 140 milliards de dollars que devrait rapporter les exploitations d’ici 2040.
La pauvreté en Israël touche 20,4% de la population est en majorité les enfants (29,1%). Le taux de pauvreté en Israël est le 4e plus élevé des pays membre de l’OCDE, après les Etats-Unis, la Turquie et la Corée du Sud.
Culture en Israel
Littérature
La littérature en Israël est principalement écrite en Hébreu moderne. L’Hébreu moderne a été théorisé par Eliézer Ben-Yehuda à partir de l’Hébreu liturgique. Le fils de Ben-Yehouda, Ben Zion, a été le premier locuteur natif de cette langue.
La langue hébraïque a été de plus en plus utilisée depuis le milieu du XIXe siècle aussi bien pour parler que pour écrire de la prose, des poésies ou des pièces de théâtre.
Samuel Joseph Agnon a été le premier écrivain israélien à recevoir un prix Nobel de littérature.
L’écrivant israélien vivant le plus célèbre est David Grossman.
Amos Oz fut l’un des écrivains les plus lus dans le monde.
Musique
La musique israélienne est une mosaïque à l’image de l’histoire du pays et du peuple Juif.
A la musique liturgique d’origine sémitique ancienne est venu s’ajouter l’influence de la musique Arabe et des musiques traditionnelles des nombreux pays du monde où vivaient les Juifs de la diaspora, notamment l’Europe de l’Est. En plus de la musique juive, il y a la musique hébraïque, mélange de la musique séfarade judéo-arabe, de la musique arabo-andalouse et de la musique arabo-andalouse ou Klemzer.
Arts visuels
La plupart des films produits en Israël sont tournés en hébreu et inclus de diverses origines. Les cinéastes israéliens sont parmi les plus récompensés du Moyen-Orient.
A la télévision, la série israélienne On the spectrum a reçu le Grand prix de la 9e édition du festival série mania en 2018. L’année suivante, en mars 2019, le prix spécial du jury a été attribué à la série israélienne Just for today, crée par Nir Bergman et Rai Nehari et réalisée par Nir Bergman
Gastronomie
La cuisine israélienne est un mélange de cuisine levantine et des diverses cuisines traditionnelles juives importées par les vagues d’immigration successives. La cuisine mizrahi, séfarade et ashkénaze se combinent, se côtoient et s’adaptent aux produits disponibles en Israël.
Les fameux schnitzels ashkénazes, escalopes de veaux panées originaire d’Europe de l’Est sont un classique de la cuisine israélienne, le veau, cher et rare au début de l’Etat d’Israël a été remplacé par du poulet.
D’autres plats très populaires en Israël s’inscrivent dans la cuisine typiquement méditerranéenne, le houmous, les falafels, le zaatar, la chakchouka, le couscous, ect. Chaque fête juive a ses plats spécifiques, dont certains ingrédients sont souvent mentionnés dans les textes sacrés. Les recettes varient en fonction des origines du chef.
En Israël, on trouve également des versions casher des plats mondialement appréciés. L’une des principales règles de la casherout (loi juive concernant l’alimentation) stipule que le lait et la viande ne doivent pas être mélangées. La consommation de certaines espèces animales comme les crustacés, le porc ou le gibier est interdite. Ainsi, les pizzas sont halavi (laitier) et ne contiennent donc pas de viande. Les hamburgers sont basari (carné) et ne contiennent aucun produits laitiers. Les sushis et autres sashimis sont quant à eux parvé (neutre) et ne contiennent pas de crustacés ni de fruits de mer.
Israël est le deuxième pays après l’Inde comptant le plus de végétarien an pourcentage. 12% de la population israélienne se déclare végétarien. Israël est également l’un des pays au monde où l’offre vegan (végétalienne) est la plus développée, aussi bien dans les supermarchés que dans les restaurants.
Forces armées d'Israel IDF
Tsahal, l’armée israélienne, s’est constituée en 1948 en remplacement des milices juives qui assuraient alors la sécurité des communautés Juives, la principale était la Haganah.
Tsahal comprend aujourd’hui des forces terrestre, aérienne, maritime et les services secrets (incluant le célèbre Mossad et le Shabak).
L’armement israélien est l’un des plus sophistiqué au monde. Il est majoritairement développé en Israël par des société privées comme Elbit system ou Israeli Military Industries (IMI), ou public comme Israel Aerospace industries. Les blindés sont soit développés en Israël, soit importés des Etats-Unis notamment.
L’armée de l’air israélienne possède environ 750 avions de chasse, des F-15 et des F16 pour la plupart. Israël possède le F-30 depuis fin 2016. Les forces aériennes de l’armée israélienne sont l’un des pionniers mondial dans l’utilisation des UAV. Ils sont utilisés dans de nombreux domaines et leur utilisation ne cesse de s’accroitre ces dernières années. Les drones israéliens, comme le Hermes 450 ou le 900, le Heron TP, le Skylark II ou l’Eitan, sont exportés et utilisés partout dans le monde, y compris en France ou aux Etats-Unis.
L’armée de l’air possède également de nombreux système de missiles anti-missile, comme l’Arrow II et III, le Magic Wand ou le célèbre Dôme de Fer.
Tsahal développe aussi des outils de cyberdéfense pour protéger son réseau informatique.
Israël était le 17e pays au monde en 2011-2012 en termes de dépenses militaires, ce qui correspond à 15 milliards de dollars. Israël dépense 6.5% de son PIB dans l’armée et la recherche militaire.
En 2008, Israël était le 4e importateur d’armes au monde après les Etats-Unis, la Chine et la France. Israël est spécialisé dans les équipements militaires de haute technologie, comme les drones, les radars, les satellites et les systèmes électroniques. Fin 2008, les exportations de matériel militaire de pointe ont atteint 6.3 milliards de dollars et sont en constante augmentation.
Israël est membre de l’OTAN et participe régulièrement à des exercices militaires conjoints aux normes de l’OTAN.
Israël n’a pas ratifié le traité sur la nom prolifération des armes nucléaires. Israël n’a jamais confirmé ou infirmé les rumeurs concernant sa possession de l’arme atomique. D’après certains experts, l’arsenal nucléaire israélien comprendrait de 80 à 400 ogives pouvant être lancées par des missiles ICBM de type Jericho, les sous-marins de la Classe Dolphin et certains avions spécialement adaptés.
Israël : Service militaire
La majorité des israéliens, hommes comme femmes, sont appelés sous les drapeaux à 18 ans. La durée du service militaire est de 2 ans et 8 mois pour les hommes et 2 ans pour les femmes. Les Arabes israéliens sont exempté de service militaire mais peuvent s’engager s’ils le désirent.
Les Juifs ultra-orthodoxes sont dispensés de service militaire en vertu d’un statuquo religieux datant des début de l’Etat d’Israël et concédé par David Ben Gourion. Il est mentionné que ce statuquo donne le droit à un sursis militaire de 6 mois renouvelable, pour en bénéficier, il est nécessaire de prouver que l’intéressé étudie la Torah à plein temps, ne passe pas plus de 30 jours à l’étranger et qu’il ne travaille pas, même à temps partiel. Les Haredim étant de plus en plus nombreux, ce statuquo a été remis en cause en 2013. Ses opposants arguent l’inégalité de traitement entre religieux et laïcs. Une loi datant du 12 mars 2014 abroge ce statuquo et entraîne de nombreuses manifestations, parfois violentes, au sein des communautés ultra-orthodoxes. Un amendement repousse la mise en œuvre de cette loi à 2023.
Le service militaire est obligatoire pour les Juifs ainsi que pour les Druzes et les Circassiens (minorités musulmanes). Il est facultatif pour les Arabes Israéliens, mais parmi beaucoup de Bédoins et de Chrétiens et quelques Musulmans font le choix de s’engager en tant que volontaire dans l’armée ou le service civil.
Les régions longeant la frontière israélienne sont particulièrement dangereuses. Des tirs de roquettes et de mortiers, des tirs d'artillerie et des opérations militaires ont lieu dans les secteurs d'Israël longeant la bande de Gaza, et ce sans préavis.
Les visiteurs étrangers ne sont plus autorisés à entrer en Israël. Dans des circonstances exceptionnelles, le Ministère des Affaires étrangères israélien peut cependant autoriser un visiteur étranger à entrer sur le territoire.
Pour les ressortissants français, belges, suisses et canadiens, aucun visa n'est requis pour un séjour touristique de moins de 3 mois en Israël. Ils doivent présenter un passeport encore valable au moins 6 mois après la date de retour.
Israël est situé sur la côte orientale de la mer Méditerranée et s'étire au sud jusqu'au golfe d'Aqaba. Le pays a pour voisins le Liban au nord, la Syrie au nord-est, la Jordanie à l'est et l'Égypte au sud-ouest
AVEZ VOUS BESOIN D'UN VISA? Le visa n'est nécessaire ni en Israël, ni dans les Territoires palestiniens pour un séjour touristique inférieur ou égal à trois mois (cette autorisation peut être prolongée de trois mois sur demande justifiée).
De haut en bas : hébreu (langue officielle), arabe (langue à statut spécial), anglais, et russe (langues non officielles fréquemment utilisées). La langue officielle d'Israël est l'hébreu moderne.