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Ness Ziona

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Déclaré ville à partir de 1992, Ness Ziona est sis au cœur d’Israël entre 31°56′ latitude Nord et 34°48′ longitude Est. Elle couvre une superficie de 15579 Km² d’après le recensement de 2017 et abrite une population de 49108 habitants. La densité de la population s’élève à 320 habitants/ Km² ce qui implique une bonne répartition de la ville. Fondée en 1883, elle fait partir des anciennes villes constituant district central du pays. Elle est actuellement dirigée par le maire Shmuel Boxer.

Histoire de la ville de  Ness Ziona

Au sein des frontières de la cité de Ness Ziona, existe les décombres d’un village arabe nommé autrefois arfān. En hébreux, on l’appelait Ginnot Tzarifin, ce qui ne doit pas être associé à la base des troupes israélienne du nom de Tzrifin. Selon un recueil babylonien contenant les enseignements des grands rabbins, une anecdote a été narrée au sujet de Ginnot Tzarifin. Celle-ci disait que durant l’époque du second Temple, l’on cherchait souvent à savoir d’où étaient moissonnées les premières récoltes de blé et d’orge (Omera) dès lors qu’elles sont envoyées au Temple.  Selon la coutume, il n’était pas permis d’amener des récoltes venant d’un autre pays qu’Israël. Une fois, l’Omera est arrivé à Jérusalem, les sages du Temple se demandaient d’où il venait. Ils d’adressaient donc à un mal entendant qui a su leur répondre en faisant des gestes pour leur signifier le lieu. Il désignait des cabines improvisées appelées « Tzarifin » en Hébreux et ensuite des toits nommés « Gagot » en Hébreux. Le seul mot qui restait rimait avec l’expression jardin (Ginnot en Hébreux). Ils essayaient donc de se rappeler s’il y avait un lieu nommé Gagot Tzarifin. Dans cette interrogation, ils se souvenaient qu’il existe un endroit appelé Ginnot Tzarifin. Ils offraient ensuite de l’Omera à l’homme en signe de reconnaissance.

Autres noms de la ville de Ness Ziona 

Ness Ziona a porté en un premier temps le nom de Wadi Chanin selon le village arabe voisin. Ensuite il a été connu sous le nom de  Nahalat Reuben (càd « Domaine de Reuben ») en référence à Reuben Lehrer. Il était le propriétaire du terrain et aussi père fondateur de la colonie juive en 1883.

Le templier allemand Gustav Reisler achète des domaines à Wadi Hunayn où il implanta un jardin et s’y loge avec sa famille en 1878. Le nom « Wadi-Chanin », de son orthographe allemande, est devenu le nom occidental courant du lieu pendant plusieurs années. Après que ses descendants et son épouse furent décédés suite au paludisme, Reisler repartait en Europe. Puis en 1882 il allait à Odessa où il fît la rencontre d’un juif russe du nom de Reuben Lehrer. Il était croyant et avait foi en sa religion et aux idéaux sionistes, qui avaient leurs propres domaines agricoles. Le templier a troqué son domaine qui était en Palestine avec celui du juif russe qui était en Russie. Lehrer fait alors exiler son fils aîné Moshé en Palestine en 1883. L’année qui a suivi, il amena sa femme et quatre de ses petits. Il posta des avis non loin du port de Jaffa pour amener ses compatriotes à le rejoindre. Les dirigeant fonda un petit îlot appelé Tel-Aviv, portant le nom de la ville qui elle-même n’existait pas encore. En protégeant son domaine contre des gangsters arabes en 1888, un forgeron du nom d’Avraham Yalovsky, trouvait la mort.

Ness Ziona, une colonie à part

En 1891, Michael Halperin s’offrait davantage de domaines dans la ville de Wadi-chanin. Il réunissait un nombre de personnes sur la colline de l’amour puis déroula un drapeau bleu et blanc exposant des mots écrits en or : Ness Ziona qui veut dire la bannière à Sion. Le nom est tiré du livre de Jérémie 4 : 6 dans la Bible. Ce drapeau ressemblait à celui adopté en Israël au premier congrès sioniste, sept années plus tard.

Village uni

Pour tout clore, les deux colonies juives se sont réunies. Ce sont l’ancien Wadi Chanin encore appelé Nahalat Reuben et la nouvelle Ness Ziona. Avec Wadi Hunayn situé à l’opposé de la voie reliant Jaffa à Jérusalem, tous, se sont agrandit  pour devenir un village plus grand. Jusqu’à la guerre israélo-arabe de 1948 c’était le seul village mixte israélo-arabe du Mandat israélien. L’existence simultanée des villages s’est avérée paisible.

Mandat britannique

D’après un dénombrement réalisé par l’administration du mandat britannique en 1922, la ville de Ness Ziona est constituée de 319 juifs. Durant celui effectué en 1931, le nombre de Juifs est passé à 1013 répartis dans 221 habitats. En 1921, pour nourrir la population en eau, un réseau d’irrigation muni de pompe fut installé. En 1924, les troupes britanniques ont passé un accord avec Israël Electric Compagny, pour l’approvisionnement en électricité par câble. Cet accord a permis à la Compagny d’élargir son réseau en dehors des frontières nationales. La haute tension qui dépassait les limites de la concession initiale longeait certaines grandes villes et affluences agricoles. Ce qui permet des liens prolongées vers les troupes juives de Rishon LeZion, Nees-Ziona et Rehovot (malgré la proximité des lignes de tension, les villes arabes de Ramleh et de Lydda sont restées sans lien).

Agressions arabes

Pendant la révolte arabe de 1936-1939 puis de la guerre israélo-arabe de 1948, la cité de Ness Ziona a été prise d’assaut par les troupes arabes. Les villages de Kfar Aharon et Tirat Shalom, qui étaient en périphérie de la cité font désormais partie d’elle. Ils ont fréquemment échangé des tirs avec les villages arabes al-Qubayba et Zarnuqa (maintenant l’ouest de Rehovot). La majorité des bras valides de la cité ont regagné la Haganah pour lutter contre ces menaces. Le 15 mai 1948, Sarafand avait vidé les populations arabes. Ensuite, le 19 mai, Al-Qubayba et Zarnuqa furent captifs par la brigade Givati. Une grande partie du territoire désertée par les occupants arabes en cavale des villages proches ont été ajoutée à celui de la cité de Ness Ziona. Sa superficie passe donc de 8 Km² à 15,3 Km² juste après la guerre.

Après la création de l’Etat

Durant la guerre, les habitants de la cité ont quasiment triplés leur nombre d’origine pour atteindre 4446 habitants selon le recensement du 23 Octobre 1949. Jusqu’en 1950 le conseil local a absorbé 9000 olim, dont la plupart étaient hébergés dans des ma’abarot. Une nouvelle zone industrielle  fut construite pour la ville sur une superficie de 70 Km². Puis une autre fut construite en 1955.

Situation géographie

La ville de Ness Ziona est localisée dans la plaine côtière israélienne à approximativement 10 km de la mer Méditerranée. Elle est limitée au Nord par Rishon LeZion et Tel Aviv, à l’Est par Beer Yaakov et au Sud par Rehovot. Les villages de jeunes Ayanotet le kibboutz et Netzer Sereni, dont Beit Hanan, Beit Oved entoure aussi la ville. Elle a été construite pour avoir des caractères de zone rurale en vue de la planification de ville qui proscrit la construction d’immeuble de plus de huit niveaux. Ces dernières années, la valeur des propriétés a intensifiée de 30%.

Situation administrative de la ville.

Ness Ziona est constitué d’un siège et de régions rurales qui sont tombés sous son autorité municipale au fil du temps. La cité est composée aussi de deux zones industrielles et du parc de Kiryat Weizmann doté des meilleures technologies. 

Situation démographique et économique

D’après les données du Bureau central des statistiques israélien (CBS), la ville était constituée de 99,6% de peuple Juifs et la portion restante est non Arabe. Le pays comptait près de 612 immigrants estimés à 2,2% de la population en fin 2004. Mais en 2005, cette proportion a grimpée pour atteindre 7,8%. Les migrations internes importantes qu’elle connait lui confèrent également sa popularité.

En 2005, le bureau mentionnait 14400 hommes et 14900 femmes. 31,8% des habitants étaient âgés de 19 ans ou moins, 15,2% entre 20 et 29 ans, 21% entre 30 et 44 ans, 19,1% de 45 à 59 ans, 3,1% de 60 à 64 ans et 9,7% de 65 ans et plus. Le taux d’accroissement de la population en 2006 était de 5,8%.

En 2005, il y avait 11830 salariés et 984 qui travaillaient à leur propre compte. Le salaire mensuel moyen d’un travailleur s’élevait à près de 7597 NIS, soit un accroissement de 9,2% par rapport à l’année 2000. Le salaire mensuel moyen des hommes était de 9802 NIS soit un accroissement de 8,4% contre 5595 NIS pour les femmes un accroissement de 14%. Le revenu moyen des travailleurs autonomes était de 7064. De plus, comme aide sociale, 290 personnes recevaient des pensions de chômage et 986 recevaient une garantie de revenu.

Formation et éducation à Ness Ziona

La ville possède l’Institut israélien pour la recherche biologique (IIBR). C’est un institut de recherche du gouvernement secret travaillant dans la recherche chimique et biologique comptant 350 employés. Elle possédait aussi une société d’énergie solaire appelée Zenith Solar. Aussi, on peut compter parmi les instituts éducatifs, le parc scientifique Kiryat Weizmann. Il porte une attirance particulière à plusieurs start-ups israéliennes, dont Indigo Digital Press, acquise par Hewlett-Packard en 2002, qui fabrique des presses d’impression numérique haut de gamme.

Jusqu’en 1961, il n’y avait qu’une école primaire à Ness Siona. Puis, en 1961 le lycée Ben Gourion a vu le jour. Présentement, Ness Ziona possède plusieurs écoles permettant aux enfants de recevoir une éducation de qualité. Dix-huit écoles de divers niveau ont été relevées dans la ville. On peut décompter :

  • Élémentaire: « Eshkol », « Savionim », « Ben Zvi », « Hadar », « Shaked », « Nizanim », « Argaman », « Lev HaMoshava », « Irus », « Sadot » et « Shibolim »,
  • Religieux: « Reut »,  » Habad « ,
  • Lycées: « Golda », « Ben Gourion », « Eliezer Ben Yehuda », « Parc HaMada »,
  • Education spéciale: « HaTomer », « Dklaim ».

Organisations de jeunesse

Pour les manifestations des jeunes, la ville de Ness Ziona prévoit des organisations de jeunesse. Elles sont regroupées en sections dont :

  • Le Bnei Akiva,
  • Le HaNoar HaOved VeHaLomed,
  • Le mouvement de jeunesse maccabi,
  • Le mouvement des Scouts Hébreux en Israël.

Situation sportive de la ville de Ness Ziona

La ville a été représentée dans la première division du football israélien par deux clubs différents : Maccabi Ness Ziona et Sektzia Ness Ziona. Primo c’était Maccabi Ness Ziona qui a participé au plus haut niveau lors de la première saison qui a suivi l’indépendance. Cependant, ils ont perdu tous les 24 matchs et ont été exclu. Ensuite, Sektzia Ness Ziona, a été formé en 1956 et a triomphé en 1966. Mais, ils ont été exclus après une seule saison. Après le retrait, ils se sont reconstitués sous le nom d’Ironi Ness Ziona en 2001 et, depuis, ils ont retrouvé leur nom d’origine et ont atteint la deuxième place : la Liga Leumit. Le club joue au stade Ness Ziona, qui a également accueilli l’équipe junior des moins de 19ans d’Israël. 

La ville dispose également d’un club de basketball nommé Ironi Ness Ziona BC , qui joue dans la Premier Ligue nationale.

Transport

Ness Ziona possède deux routes fondamentales : la route 42 à l’ouest et la route 412 (rue Weizmann), qui traverse le centre-ville et relie Rishon LeZion à Rehovot. La gare routière centrale de Ness Ziona était localisée dans la rue Weizmann, mais depuis 2008 elle ne fonctionne que pour les voyages en direction vers le nord de la ville. En dehors de cela la gare pour les bus se dirigeant vers le sud a été déplacée dans la rue.

Les personnalités résidents à Ness Ziona

Plusieurs figures célèbres et notables résident dans la ville de Ness Ziona dont :

  • Avigdor Kahalani, soldat et homme politique, né en 1944,
  • Avraham Katz, homme politique, (1931-1986),
  • Tamir Nabaty, grand maître des jeux d’échec, né en 1991,
  • Ya’akov Shahar, propriétaire de Maccabi Haifa,
  • Shimi Tavori, chanteuse, 
  • Pini Zahavi , agent de football,
  • Dror Zeigerman, homme politique et diplomate, né en 1948,
  • Misha Zilberman, joueur de badminton olympique né en 1989, …