C’est une cité localisée au nord d’Israël plus précisément en Haute Galilée. Safed se distingue par sa hauteur de 900 m par rapport au niveau de l’océan, elle est la cité la plus élevée d’Israël. Le nom de cette ville émane du verbe guetter, observer. Au temps de Sanhédrin, Safed fut l’une des localités-phares battit au-dessus des collines de Jérusalem. C’était le lieu propice pour l’allumage des feux afin d’avertir pour la nouvelle lune ainsi que les jours pieux.
Elle fait partie intégrante des 4 cités bénits juives, Jérusalem, Hébron y compris Tibériade. Safed est aussi nommée la « cité bleue des cabalistes » puisque c’est la teinture principale de ses cathédrales de même que sa catacombe, où les sépultures sont recouvertes par une couleur bleue, parce qu’elle immortalise une ancienne coutume de cabalistes.
Histoire
La cité ou bien son orientation, serait créée conformément à la coutume par Sem, l’un des enfants de Noé, qui de son plein gré se cultivait avec son enfant Eber ; Safed a commencé par émerger en tant qu’une cité dès l’invasion romaine.
Elle est apparue dans les registres juifs pendant le moyen âge. Cette cité est enregistrée dans le Talmud de Jérusalem.
Les fidèles réalisèrent cet endroit de la cité puis le gardèrent jusqu’au décès des occupants par la famine. Ils immunisèrent donc Safed en construisant le fort qui fut conquérir par le roi Baybars en date du 22 juillet 1266.
Safed est spécialement influente dans la tradition Juive, étant l’abri d’un grand nombre de savants après la radiation des juifs des terres Espagnoles dans les années 1492 ; pour cette raison elle reste l’une des vastes métropoles de la Kabbale, hébergeant des érudits bien connus comme Moïse Cordovero ou bien Isaac Louria, ainsi que Halakha, car Yossef Karo, concepteur du Choulhan Aroukh y refugia aussi. C’est aussi la cité de Salomon Alkabetz, concepteur du Lekha Dodi, l’hymne fredonné afin abriter le shabbat. Une autre poésie sacrée, Shalom alekhem qui est chantonnée dès l’entame du Shabbat, a aussi été constitué à Safed par les Kabbalistes, vers la fin du 17eme siècle. Complétons aussi la poésie sacrée Yedid nefesh, constitué à Safed au 16eme siècle par le rabbin puis Kabbaliste Elazar Azikri. Elle fait partir des 4 cités religieuses juives ainsi que Jérusalem, Hébron puis Tibériade.
Cette ville émergea jusqu’au 16eme siècle, puis l’on créa dans les années 1578 la toute première imprimerie au Moyen-Orient. En effet, les conflits avec la communauté arabe, les maladies, les tremblements de terres conduisirent progressivement à la déchéance. La cité fut entièrement inhabitée par la communauté juive juste après les insurrections arabes des années 1929.
Cette ville aujourd’hui a récupéré sa communauté, puis à présent demeure un haut lieu du savoir. C’est également un établissement de l’art, y compris ses remarquables avenues pavées. Chaque année à Safed a lieu une festivité de la musique Klezmer reconnue par le monde entier.
Actuellement elle reste un endroit saint qui reçoit les pèlerins sur les tombeaux des personnes justes (Kivre Tsadikim) puis les vieilles cathédrales de la cité : cathédrale Abord, Joseph ben Ephraïm Karo, Ari Ashkenazi, Ari Sephardi… il est aussi permis de se laver dans le Mikvé du Ari (Isaac Luria), donc les eaux reste en permanence froidures.
Conflit israélo-arabe
Dans les années 1948, Safed dénombrait une communauté allant de 10000 à 12000 habitants Arabes, avec un effectif de 1500 à 1700 juifs (pour une partie des fidèles). Pendant les hostilités civiles qui les peinèrent durant les 6 derniers mois de mission Britannique, la communauté s’éloignent des hostilités, puis ont perdu l’opportunité de rentrer chez eux. Les membres de la famille présidentielle du pouvoir palestinien Mahmoud Abbas étaient parmi la communauté qui fut obligée de s’évader. L’armée israélienne s’est emparée de la cité de Safed le 11 mai 1948. Les Britanniques vidèrent la cité de Safed le 16 avril puis les hostilités commencèrent au sein des partisans des deux groupes. En Haute-Galilée l’intervention Yiftah fut déclenchée le 21 avril. Dès le premier mai les localités de la zone étaient agressées par les Haganah. Cette cité était frappée par les coups de mortier au soir du 9 mai. Les combattants de la troupe d’affranchissement arabe fournissaient de l’aide à cette cité, par contre elle était mal placée pour faire face aux attaques, puis la cité fut terrassée le jour suivant. Toute la communauté arabe avait déserté la ville puis le 11 mai, les armées du Palmach assurèrent la sécurité de la région.
Toujours dans la même période, en 1948 le génocide de l’Aïne Al-Zaïtoune le 4 mai : dans une localité de la circonscription de Safed, à peu près 70 hommes Arabes Palestiniens trouvèrent la mort à cause d’Haganah.
Dans les années 1974, les palestiniens du FPLP ont enlevés 102 apprenants du primaire dans la cité de Safed, puis parmi ce lot 22 apprenants ont trouvé la mort et 68 autres sont amochés. Les trois personnes âgées qui suivaient ces apprenants sont exécutées.
Le Hezbollah, dans les années 2006 avait bombardé de 70 roquettes Katioucha la cité puis 397 roquettes Katioucha pleuvaient dans les environs causant un décès puis beaucoup de victimes dans la communauté de Safed.
Tensions judéo-arabes
Près de 50 rabbins extrémistes conformistes ont mis en place une doléance qui fut publiée le 7 décembre 2010 qui stipulait que (la Torah condamne la location puis la mise en vente des terres aux personnes qui ne sont pas juives), l’objectif fondamental de cette opération était les Arabes israéliens, relate Yedioh Aharonot. De hauts cadres israéliens ont dévoilé cette déclaration. Au sein d’eux Noah Flug, le dirigeant du groupement gouvernant tous les groupements de victimes de la Shoah a manifesté sa colère en disant que (les Nazis interdisaient la location aux juifs), publié par le quotidien israélien. Shmuel Eliyahou, le leader rabbin de Safed, une cité du nord d’Israël fut le premier, à faire appel aux communautés de sa cité en octobre de ne pas affréter ou bien de céder des propriétés aux Arabes.
Les hostilités commencèrent de nouveau le 23 octobre 2010, entre deux camps (les Arabes et les juifs extrémistes conformistes) avec des lancés de caillou ainsi que des injures.
Le journaliste israélien Gidéon Levy a désigné Safed dans un journal qui a été édité par Haaretz de «la cité dominé par le racisme de la nation ».
Personnalités originaires de Safed
- Isaac Louria, rabbin puis Kabbaliste
- Salomon Alkabetz, rabbin puis poète
- Joseph Karo, rabbin, législateur puis codificateur
- Mahmoud Abbas, président du pouvoir palestinien
- Wadie Haddad, partisan palestinien
- Jussuf Abbo, sculpteur puis graveur juif palestinien