Le terme « reconnaissance de diplôme » englobe une variété de sujet et de problèmes que peuvent rencontrer les Olim lors de leur Alyah. Le principale concerne les professions réglementées comme médecin, avocat ou expert-comptable. Celle-ci nécessitent un certificat étatique pour pouvoir exercer. Chacune de ses profession dépendant d’un ministère différent, les règles de bureaucratie peuvent être très diverses. Pour les médecins par exemple, un stage d’acclimatation au sein du système de santé israélien et une bonne compréhension de l’hébreu suffisent. D’autres professions doivent passer des examens d’équivalence, comme les avocat (les systèmes juridiques n’étant pas les même) ou les dentistes (même s’il n’y a pas de différence entre la France et Israël). D’autres professions du secteur paramédicale n’ont pas d’équivalence de diplôme : un diplôme français de kinésithérapeute n’est plus reconnu en Israël depuis 2009. Un kiné faisant son Alyah doit donc reprendre ses études ou changer de métier.
Pour les professions non réglementées, la plupart des diplômes sont reconnus par le ministère de l’Education qui les traduit selon les standards israéliens. Les différences entre les systèmes post bac israélien et français sont à l’origine de quelques problèmes d’équivalence. En Israël, on connait, la licence (3 ans), le master (5 ans) et le doctorat. Si la France s’est alignée ces dernières années sur ce système, mais auparavant il existait les DEUG, les DESS et autres. Le DEUG n’est pas du tout reconnu en Israël. La maitrise française (4 ans d’étude à l’époque) vaut une licence en Israël. Les BTS ne sont en théorie pas reconnus mais cela dépend des cas et bien souvent des capacités de négociation de l’intéressé. Pour ce qui est des grandes écoles, ce système est inconnu en Israël, ainsi nombre de diplômés de HEC se voient demandé par un employeur potentiel en Israël pourquoi ils n’ont pas étudié à la Sorbonne. Cela a une importance relative quand on sait que la traduction d’un diplôme n’est nécessaire pour pouvoir travailler et qu’en règle générale les employeurs du privé privilégient l’expérience aux diplômes. Il suffit bien souvent d’expliquer à un employeur lors d’un entretient comment fonctionne le système universitaire français.
La reconnaissance du diplôme est importante pour les postes du secteur public et pour certaines grandes entreprises bureaucratisées au niveau des grilles de salaires et de l’accès à certains postes. Il existe des formation en cours de carrière permettant de combler des lacunes le cas échéant.
Pour ceux qui veulent poursuivre leurs études en Israël, les modalités varient d’une université à l’autre et suivant les capacités de l’intéressé à expliquer son parcours à ceux qui prennent les décisions. Si un DEUG en tant que tel n’est pas reconnu en Israël, il permet néanmoins d’obtenir des dispenses de cours dans le cadre d’une poursuite d’études et donc de ne pas tout reprendre à zéro. Les règles de reconnaissances des diplômes varient d’une institution à l’autres, il faut donc se renseigner et ne pas hésiter à se battre pour faire valider ses études. Il est possible de demander l’aide d’étudiant français ayant été dans la même situation.