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jeu' 28 Mar' 2024

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Tout savoir sur la pension de retraite en Israël

Table des matières

Le système de cotisation pour les retraites n’a rien à voir avec la France (en France, les actifs payent les pensions des retraités à travers leurs cotisation). En Israël, la cotisation pour la retrait a longtemps été facultative (même si de nombreuse sociétés et le secteur public avaient déjà un système de cotisation. Une loi l’a récemment rendu obligatoire.

Actuellement en Israël on cotise pour les retraite à travers le système de la capitalisation, c’est-à-dire que chaque travailleur met de côté pour sa propre retraite. L’argent est placé et les intérêts viennent s’ajouter à la somme finale. L’employeur et l’employé partage donc la responsabilité de la cotisation.

Introduction

La pension de retraite est une pension versée aux retraités ayant cotisé tout au long de leur vie active. Elle permet à ceux qui ne peuvent plus travailler pour des raisons diverses, en général la vieillesse mais aussi la maladie, le handicap ou le décès. En cas de décès la pension est versée au conjoint ou aux enfants de moins de 21 ans.

La pension de retraite assure un revenu à ceux qui ont terminé leur vie active et donc quitté le marché du travail.

En Israël, la pension de retraite est un fond commun de placement. La rente versée aux bénéficiaires dépend des cotisations des autres membres du fond de pension, des frais de gestion et de la qualité des investissements effectués par le fond de pension au cours des années.

En Israël, l’âge minimum de départ à la retraite est de 64 ans pour les femmes et 67 ans pour les hommes.

                La retraite obligatoire

En Israël, la cotisation pour la retraite est obligatoire depuis le 1 janvier 2008. Il est obligatoire pour tout employeur israélien de cotiser pour la retraite de chacun des salariés de l’entreprise. L’employeur cotise à la fois pour la pension de retraite de ses employés ainsi que pour les indemnité de licenciement. L’employé est également obligé de cotiser une partie de son salaire pour la retraite. Le taux minimum de prélèvement augmente régulièrement depuis 2008.

Les taux de prélèvement pour l’année 2017 :

                — Cotisation de retraite de l’employé : 6% ;

                — Cotisation de retraite de l’employeur : 6.5% ;

                — Cotisation indemnité de licenciement de l’employeur : 6% ;

                — Total : 18.5%.

L’employé cotise 6% de son salaire et l’employeur 12.5%.

Les travailleurs non-salariés (profession libérales, freelancers) n’ont pas de taux de cotisation minimum. Il n’y a donc pas de cotisations obligatoires pour les professionnels libéraux et peu sont ceux qui cotisent de manière régulière tout au long de leur vie active. Il est pourtant fortement conseillé de commencer à cotiser dès le début de la vie active afin de se garantir la meilleure pension de retraite que possible.

Les différents types de cotisations

Il en existe deux types en Israël. Le « Keren Pensia », c’est le plus populaire et les frais de gestions sont relativement faibles. Et le « Biouah Menaalim », littéralement ‘assurance des directeurs’ même s’il est n’est pas réellement adressé aux directeur. Il est plus complexe et plus cher que le Keren Pensia.

                Les frais de gestion

Pour le Keren Pensia, il existe deux types de frais de gestion, ils sont encadrés par la loi.

Le premier est le ‘frais de dépôt’, en hébreu « Dme Nioul Meaafkadot ». Ce sont des frais mensuels pris sur chaque dépôt sur votre compte du fond de pension. Ils sont limité à 6%. En 2015, si un employé cotise 800 NIS par mois, le fond de pension lui prendra au maximum 48 NIS de frais de dépôt.

 Le deuxième est le ‘frais de cumul’, en hébreu « Dme Nioul Meaafkadot ». Ils sont calculé chaque année sur l’ensemble des fonds présents sur votre fond de pension. Ils sont limités à 0.5%. En 2015, avec 100 000 NIS sur un Keren Pensia les frais de cumul s’élèvent à 500 NIS.

Les frais de gestion impactent donc considérablement la capitalisation des futurs retraites. Des frais élevés constituent des pertes pouvant s’avérer très importantes sur le long terme. Ce système est profondément inégalitaire, quelques secteurs d’activités représentés par de très forts syndicats sont en mesure de négocier des frais de gestion au meilleur taux alors que la majorité des travailleurs israéliens n’a aucun moyen de contrôle sur les frais de gestion, si ce n’est les limites légales énoncées précédemment.

Conscients de cette réalité, de nouveaux acteurs tentent de révolutionner le marché du fond de pension en proposant des taux de frais bas à tous les travailleurs qui le souhaitent. Pour une cotisation au fond Meitav-Dash, par exemple, les frais de dépôt sont de 1.5% (la limite légale est de 6%) et les frais de cumul sont de 0.19 (limite légale 0.5).

Il est possible de changer de fond de pension à tout moment sans frais, en choisissant de transférer ou non les sommes déjà cotisées. Il est donc très intéressant de comparer les taux des différents frais, de négocier et renégocier les frais en rappelant que l’on peut à tout moment transférer ses cotisations dans un autre fond moins gourmand sur les frais.

L’investissement

Les fonds de pension proposent plusieurs programmes d’investissement, en hébreu « masloul achkaa ». Chaque travailleur choisit donc le programme qu’il veut. La loi israélienne encadre strictement l’investissement, la part d’investissement en bourse est limitée et les fonds de pension ne sont pas autorisés à acheter certains produits financiés jugés dangereux.

Il est conseillé d’adapter l’investissement à l’âge du travailleur et aux prises de risque désirées. Les professionnels du secteurs peuvent être de bon conseil.

Il est important de s’assurer des performances solides d’un fond de pension avant de le choisir. Il existe pour cela un site internet du ministère des finances permettant de comparer les résultats de tous les fonds de pension d’Israël

L’assurance santé

Tous les fonds de pension incluent une assurance qui sera versée au conjoint ou aux enfants en cas de décès précoce ou d’incapacité de travail. En plus des frais de gestion, le fond de pension facture donc une assurance-santé. Les frais d’assurance-santé peuvent attendre plusieurs centaines de NIS par an, mais ils sont très opaques et ne permettent donc pas une comparaison aisée entre les différents fonds de pension.

Il est nécessaire de demander à son interlocuteur au sein du fond de pension une assurance-santé correspondant à votre situation familiale. Il est inutile pour un célibataire de payer une assurance garantissant une prime au conjoint. En revanche, quelqu’un ayant de nombreux enfants devra s’assurer du montant de la prime qu’ils recevront en cas de malheur

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