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dim' 03 Nov' 2024

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Les Israéliens Juifs vont se faire vacciner dans les cliniques des villes Arabes

Les habitants des villes Arabes ont déclaré qu’il y avait un afflux frénétique de personnes issues d’autres communauté cherchant à se faire vacciner contre le coronavirus, ce qui contribue à remplir les clinique des villes Arabes où les gens sont très septiques face à la vaccination.

L’appel à la prière retentissait alors que Naama Gatt se rendait à la clinique de la ville de Baqa al-Gharbiye.

« Je suis ici pour me faire vacciner » a dit Naama Gatt, 75 ans.

La ville de Baqa al- Gharbiye est juste à quelques minutes en voiture de chez Naama Gatt, au Kiboutz Barkai, mais c’est un autre monde, pas juste culturelllement, mais aussi en terme de délais pour obtenir le vaccin, ce qui l’a amenée ici.

Naama Gatt est l’une des milliers d’Israéliens qui se sont rendus dans les villes Arabes pour se faire vacciner plus rapidement que s’ils avaient attendu pour le faire dans une ville juive. Les cliniques de vaccination Arabes sont en effet moins fréquentées et les délais d’attente y sont moins longs. Les habitants des villes Arabes n’ont pas seulement acceuilli ces nouveaux venus, mais disent qu’ils aident à encourager les Arabes à se faire vacciner.

« J’aime le fait qu’on vaccine ensemble ici, Juifs et Arabes, et nous mettons fin à la pandémie ensemble » a déclaré Gatt à nos confrères de The Times of Israel.  » Ca me rend heureuse ».

 

Cette nouvelle tendance a augmenté après que des pénuries de vaccins aient été annoncéesn ainsi qu’une possible pause dans la vaccination la semaine prochaine.

Mardi, sur un groupe Facebook, des Israéliens discutaient d’où il était possible de se faire vacciner, et la plupart des discussions se concentraient sur les villes Arabes. Ce groupe comptait près de 43 000 membres, sans compter les groupes Whatsapp qui existent pour la même chose.

Au lancement de la campagne de vaccination, à la fin du mois dernier, les Israéliens Juifs se sont précipité pour se faire vacciner alors que les Arabes étaient beaucoup moins enthousiastes. Ce qui a créé un surplus de vaccins et de crénaux de rendez-vous dans les zones arabes. D’énormes communautés en ligne ont vu le jour où les citoyens juifs s’entraident pour trouver des vaccins.

A Baqa al Gharbiye, de nombreux Israéliens juifs, vieux et jeunes, attendent devant la clinique de vaccination Clalit ce dimanche. Certains sont laïcs, d’autres religieux, on compte un homme ultra orthodoxe.

 

Les habitants de cette ville de 30 000 résidents au Nord-Est de Netanya, ont été surpris, mais heureux, de voir une augmentation du nombre de visiteurs, dont la plupart aurait d’ordinaire continué leur chemin sur la Route 6 sans se retourner.

« Je suis content de voir des Juifs venir ici » a dit Jalad Gadani, 43 ans, après avoir reçu son vaccin.

Je veux que les choses redeviennent normales,ce qui implique que tout le monde, les Juifs et les Arabes, se fassent vacciner. Donc voir des gens extérieur à la ville venir pour ça est une bonne chose. En nous faisant vacciner ensemble, nous pourrons mettre le coronavirus derrière nous. »

Son enthousiasme concernant la vaccination est quelque chose que les professionnels de santé essaient de répendre parmi les communautés Arabes, déployants des efforts qui ne sont pas nécessaires dans la plupart des communautés juives. Un haut parleur monté sur un pick-up sillonait la ville pour diffusé un message pré enregistré en Arabe pour convaincre les gens de se faire vacciner.

 

 

« Seul la vaccination peut vaincre le virus, protéger la vie et la santé de ceux que l’on aime, et garantir le retour à une vie normale » disait le message enregistré, en plus des détails techniques pour se faire vacciner.

Les quatres fournisseurs de soins de santé se sont assuré que les localités Arabes soient approvisionnés en vaccins, ces dernières ont souvent été durement touchées par le Coronavirus.

Mais la première réaction a été hésitante, et si les Arabes Israéliens commencent à se faire vacciner, ils restent moins nombreux que les Juifs.

Les chiffres officiels de la vaccination par ethnie sont difficiles à obtenir. Néanmoins, Channel 12 News a rapporté à la fin de la semaine dernière que seul 15% des Arabes Israéliens âgés de plus de 50 ans se sont fait vacciné, contre 25.5% des Juifs non Haredi et 27.8% des ultra-Orthodoxes. Un autre rapport de la chaîne rendu public dimanche a révélé que 40% des rendez-vous du fournisseur de soin de santé Mehudet dans les localité Arabes ne se sont pas présentés pour se faire vacciner.

Alors que l’information concernant des stocks de vaccins se diffuse, les Israéliens Juifs vont tenter leur chance dans les localités Arabes . Certains responsables de la Santé estiment que 70% des vaccins innoculés dans certaines cliniques des localités arabes l’ont été à des Juifs venant d’autres villes.

« Au départ, il y avait de plus en plus de Juifs à venir se faire vacciner dans les cliniques Arabes » a déclaré Zyman Seif, qui coordonne la réponse d’Etat à la pandémie dans le secteur Arabe.

 

Il a dit qu’il était « heureux de voir des Israéliens Juifs venir dans les villes arabes, mais que d’un autre côté cela arrivait au dépends de la société arabe », il est conscient de l’effort pour inverser la tendance de vaccination dans le secteur Arabe.

Plutôt que de réduire la participation, ou d’engendrer de la rancune, voir les Juifs venir se faire vacciner dans leur ville a encourager les Arabes à faire de même, ont déclaré des habitants.

A Umm-al-Fahm, la plus grande ville Arabe d’Israël, Motiya Mahajna, 41 ans, était content de se faire vacciner. Il a dit qu’il serait venu plus tôt si cela n’avait pas été aussi dur de convaincre sa femme. « Elle est là-bas, elle vient de se faire vacciner » a-t-il dit. « Mais elle vient d’accepter de venir et ne voulait pas se faire vacciner la semaine dernière. Elle était très nerveuse. »

Comme plusieurs autres habitants, il a dit que son changement d’état d’esprit est facile à expliquer. « Des Juifs sont venus, ils ont été vaccinés, et nous voyons qu’ils vont bien » dit-il. « Donc nous sommes rassurés de nous faire vacciner ».

Officiellement, les vaccins sont actuellement réservés aux plus de 60 ans comme Naama Gatt, aux patients souffrants de certains problèmes de santé et aux professionels de santé. Ceux qui rentrent dans ces critères ont été vaccinés immédiatement. Pour le reste du public, ce sont les directeurs des cliniques qui octroyent les rendez-vous en fonction des stocks de vaccins. Certains responsables de la santé ont prévenu que cela pourrait mener à des pénuries.

Dans certaines localités juives, et dans beaucoup de localités arabes, des patients de moins de 60 ans ont été vaccinés. Il a été estimé qu’environ 100 000 personnes qui ont été vaccinées avaient entre 20 et 40 ans, sur les 1.37 millions d’Israéliens qui on reçu le vaccin.

 

 

Pour beaucoup d’enseignants, aller se faire vacciner dans une clinique arabe est une étape importante pour la vaccination. Leurs syndicats sont furieux que, même si les écoles doivent rester ouvertes, les enseignants ne sont pas officiellement éligibles pour se faire vacciner. Ils menacent de faire grève.

Je dirige la crèche du kibboutz Kfar Glickson, et je ne suis pas ici juste pour me faire vacciner, mais aussi pour montrer l’exemple à mon équipe » a déclaré Ariella Schreiber devant la clinique de Baqa al-Gharbiye. « Dans des institutions comme les nôtres nous avons besoin du vaccin pour travailler en stabilité, alors j’ai trouvé où il était disponible, je suis venue ici, et j’espère que les autres de mon équipe suiveront ».

Les applications de messageries et les résaux sociaux ont joué un très grand rôle dqns lq venu des Israéliens juifs dans les cliniques des localités Arabes. « Nous avont vu sur des groupes WhatsApp que nous pouvions venir à cette clinique » a dit Roni Arbel, un membre du kibboutz Maanit, qui faisait la queue avec sa conjointe pour recevoir le vaccin.

 

Pour Arbel, son incursion culturelle à Baqa al-Gharbiye était une expérience intéressante, à l’heure du confinement et de l’interdiction de s’éloigner à plus d’un kilomètre de son domicile. « C’est bien de se faire vacciner, et j’aime l’atmosphère ici » a-t-il dit.

Les scènes ne sont pas aussi harmonieuses partout. Chaque citoyen israélien choisit son fournisseur de soins de santé sur les quatre disponibles. Dans les faits, l’éligibilité pour les vaccins sans rendez-vous varie d’un fournisseur à l’autre, et même d’une clinique à l’autre et changent souvent d’un jour à l’autre. Ce qui génère des frustration chez ceux qui veulent se faire vacciner le plus tôt possible.

Dans un grand bâtiment à Umm-al-Fahm, l’une des salles est opérée par Clalit et une autre par Maccabi.

Chez Clalit, des adultes de tous âges recevaient le vaccins, alors que chez Maccabi, ceux de moins de 60 ans n’étaient pas reçus.

Les uns après les autres, des assurés venant de loin se sont rapproché de la secrétaire de Maccabi en demandant à se faire vacciner, et ont essayé de négocier, mais ils n’ont pas obtenu gain de cause.

Quand la clinique a fermé, ce qui est normalement le moment où les infirmières essaient de distribuer les doses restantes, huit personnes se sont regroupés autour d’elle tentant d’attirer son attention pensant à tour qu’il restait des vaccins.

« C’était vraiment frustrant de voir des clients de Clalit qui ont mon âge et qui ont reçu le vaccin alors que je ne pouvait pas » a déclaré un assuré de Maccabi d’une cinquantaine d’années, qui a fait 60 km et attendu près de trois heures dans l’espoir de recevoir le  vaccin à la fin de la journée.

« Même si c’est pénible, c’est aussi rassurant de faire parti d’un fournisseur de soin de santé qui respecte scrupuleusement les règles. Et quand bien même, ce n’est pas un voyage complétement perdu. Ma famille dit qu’ils vendent le meilleur hummous ici, et ils sont contents que je vais en acheter en rentrant ».

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