Sortie en Israël du dernier livre de l’écrivain français, Michel Houellbecq, Anéantir
Sortie en Israël du dernier livre de l’écrivain français controversé Michel Houellbecq, Anéantir, traduit en hébreu par Nir Ratskovski, sorti en France en janvier denier et derrière lequel se cache une profonde réflexion sur la condition humaine -Comment vieillir, mourir et éviter de s’anéantir ? – et la critique est dithyrambique comme c’est d’ailleurs le cas pour tous ses 11 précédents ouvrages traduits en hébreu.
Lui-même lors de sa visite en Israël en 2011 pour la sortie en hébreu de « La carte et le territoire » disait ne pas s’expliquer ce succès. A Tel-Aviv lors d’une conférence de presse organisée par #institutfrançaisisraël l’écrivain assume son image de pro-israélien.
« Je n’ai subi aucune pression d’aucune sorte pour ne pas venir en Israël. Je pense d’ailleurs que c’est une idée qui ne serait venue à personne d’agir ainsi. Je suis considéré comme pro-israélien et je suis prêt à le répéter », avait-il déclaré confiant qu’il était régulièrement insulté sur la toile par des organisations pro-palestiniennes ».
Avant son arrivée, il avait tenu à souhaiter à l’Etat d’Israël « une longue vie du fond de mon cœur ». « C’est un livre doux comme aucun autre, sans aucun doute son livre le plus doux, le plus humain et le plus familial » écrit le critique du Israel Hayom, d’une écriture empreinte d’une vraie tristesse, maligne et choquante, qui extrait de Houellebecq une bouffée d’émotion déchirante et belle ». Dans ce livre, l’auteur n’abandonne pas complètement son sarcasme anti-progressiste habituel, se moque toujours du politiquement correct, déteste la montée de l’islam en France, déplore la crise économique des zones rurales et agricoles. Pour le Haaretz, il s’agit du meilleur roman de Michel Houellbeck dans lequel il maintient une relative retenue et atteint l’apogée de sa création. Et un éminent critique littéraire israélien a développé une théorie surprenante à propos de Michel Houellebecq sur lequel il écrit un livre. Arik Glasner estime qu’il serait un écrivain hébraïque sans le savoir. Pour lui le lien profond entre Houellebecq et le judaïsme repose sur une composante centrale de la vision du monde de Houellebecq : son anti-Nietzschéanisme.
Autres preuve de la proximité de Houellebecq avec la grande tradition juive est qu’il est un auteur utopique, messianique, à la recherche d’un jardin d’Eden.
Cette idée messianique qui est aussi la contribution du judaïsme au monde. Et surtout cette honnêteté qui caractérise les auteurs israéliens.
On en parle dans mon Journal de la Culture en direct d’Israël sur #radiojfrance à réécouter ici https://www.radioj.fr/…/le-journal-de-la-culture…/
Nathalie Sosna-Ofir
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