Existe-il vraiment un « Festival du Couscous » en Israël? La réponse est positive. Le Président du Jury du meilleur couscous est le « Dr Shakshuka » de Yafo. Le prime time de la chaîne de TV « 12 » a montré des images édifiantes sur ce festival.
Les israéliens ont semblent-ils copié un festival Sicilien. Chaque année, au mois de septembre, se tient à San Vito lo Capo (nord-ouest de la Sicile) le festival du Couscous, avec son célèbre slogan « Faites du couscous, pas la guerre. » Le festival a un succès immense.
Le couscous est entré au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco en décembre 2020. Le dossier était porté par l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie, pays qui se sont longtemps disputé la paternité de ce plat ancestral.
Les Juifs de Tunisie préparent systématiquement un couscous aux légumes avec viande de bœuf ou de poulet, et aux boulettes de viande pour le vendredi soir précédant le jour du Shabath. C’est également un plat de fête. Pour le repas du samedi midi, est laissé mijoté depuis la veille – autrefois sur un kanoun (fourneau genre brasero en terre cuite) rempli de braises sur un fond de sable ou le four traditionnel appelé tabouna — aujourd’hui sur une plata (plaque chauffante à basse température) — un tajine (tfina) à la viande ou au poulet servi avec de la semoule pour composer le couscous de ce jour. Ce peut être un couscous camoun (aux haricots et cumin) appelé également camounia, un couscous preïla (aux épinards frits et haricots, possiblement assorti d’osbana), un couscous ganaouia (aux gombos), un couscous arricha (au blé), un couscous nikitouche (au poulet et petites pâtes).
LE PLUS. Les chercheurs maghrébins qui ont plaidé la cause du couscous auprès de l’Unesco : l’algérienne Ouiza Galleze, le mauritanien Kaber Salihy, le tunisien Imed ben Soula et le marocain Mustapha Jilok.