Au pouvoir depuis 2019, le président algérien Abdelmadjid Tebboune ne brille pas par son ouverture politique. Lui qui avait pourtant promis à son peuple de continuer le mouvement révolutionnaire Hirak de 2019 semble l’avoir enterré. Au point de vouloir faire taire ses opposants et déstabiliser la France. Alors que les Algériens espéraient une « Algérie nouvelle», Abdelmadjid Tebboune fait retomber le pays dans ses travers. Avec, pour seule ligne politique acceptée, la sienne : les opposants politiques faits prisonniers ou obligés de fuir le pays. «Il s’est construit dans une superbe ambiguïté à la chute d’Abdelaziz Bouteflika. Il a fait croire qu’il s’inscrivait dans la continuité du Hirak béni, ces manifestations populaires qui réunissaient des millions de personnes en 2019, mais ce n’est pas du tout le cas, en réalité, il a enterré le mouvement»», explique Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France à Alger. Après une année contrôlée par l’armée …
Au pouvoir depuis 2019, le président algérien Abdelmadjid Tebboune ne brille pas par son ouverture politique. Lui qui avait pourtant promis à son peuple de continuer le mouvement révolutionnaire Hirak de 2019 semble l’avoir enterré. Au point de vouloir faire taire ses opposants et déstabiliser la France. Alors que les Algériens espéraient une « Algérie nouvelle», Abdelmadjid Tebboune fait retomber le pays dans ses travers. Avec, pour seule ligne politique acceptée, la sienne : les opposants politiques faits prisonniers ou obligés de fuir le pays. «Il s’est construit dans une superbe ambiguïté à la chute d’Abdelaziz Bouteflika. Il a fait croire qu’il s’inscrivait dans la continuité du Hirak béni, ces manifestations populaires qui réunissaient des millions de personnes en 2019, mais ce n’est pas du tout le cas, en réalité, il a enterré le mouvement»», explique Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France à Alger. Après une année contrôlée par l’armée …