Après que l’Assemblée nationale a fait chuter le gouvernement de Michel Barnier, six mois après la dissolution, le Chef de l’Etat a taclé ce soir une « coalition d’irresponsables » et un « front antirépublicain ».
« La coalition des irresponsables devra assumer ses responsabilités devant les Français », avait-il dit à ses proches hier dès après le vote, fustigeant lors de cette réunion le Parti socialiste qui aurait « inventé le front antirépublicain ».
Emmanuel Macron a donc prononcé ce soir depuis l’Élysée un discours où d’aucuns l’auront perçu en Statue du Commandeur, d’autres en Ponce Pilate et les autres en Dieu le Père.
« Hier l’Assemblée nationale a voté à la majorité absolue la censure du gouvernement de Michel Barnier. Samedi, devant le monde entier, nous allons célébrer la réouverture au public de Notre Dame de Paris. Et ce chantier, que l’on croyait impossible, nous l’avons fait », a-t-il déclaré après avoir mentionné les JO.
« Je resterai »
Répétant que sa décision de dissoudre l’Assemblée en juin dernier avait été « mal comprise » et que c’était « de sa responsabilité », il a repoussé l’idée d’une démission, assurant vouloir mener son mandat jusqu’au bout.
Il nommera un nouveau Premier ministre « dans les prochains jours », pour un gouvernement « d’intérêt général », et un projet de « loi spéciale » sera déposé à l’Assemblée en décembre, pour finir l’année, avant de pouvoir voter un Budget au début de l’année pour 2025.
Le Président restera donc jusqu’à la dernière seconde de son mandat et il désignera le nom de son prochain Premier ministre quand Le Pen et Mélenchon auront eu une longue nuit d’insomnie !
La France qu’on aime, nous dit-il en substance, ne veut ni d’un parti vendu aux islamistes ni d’une droite extrême, cauchemar des Lacombe Lucien.
TJ
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