Le taux d’actes à motif antisémite a atteint son paroxysme au fil des années. Les incidents par jour et les agressions en France sont en perpétuelles hausses. Un bilan qui fait froid au dos depuis plus de 10 ans et qui inquiète de plus en plus l’État français. Voici un dossier qui vise à comprendre les raisons de la hausse des actes antisémites en France.
L’importation du conflit israélo-palestinien
Pendant que les actes à caractère raciste tendent à diminuer, les agressions antisémites sont en nette augmentation avec de nombreuses actions violentes perpétrées. Vous pouvez vous rendre sur La Lettre Sépharade pour avoir plus d’actualité sur le sujet. Selon la commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) les actes antisémites sont imputables à l’extrême droite.
On ne peut affirmer que les citoyens arabo-musulmans soient les uniques détenteurs de l’antiséministe en France, mais il est vrai que la majorité de ces actes sont issus de cette population.
L’importation du conflit israélo-palestinien a favorisé la hausse de l’antisémite en France. Bien que la CNCDH révèle une progression de la tolérance dans l’hexagone, deux opinions toutes faites continuent d’influencer les actes antisémites. Il s’agit en l’occurrence de l’idée selon laquelle les juifs seraient des riches. D’où certains enlèvements ainsi que l’assassinat d’Ilan Halimi.
Le déni politique : la peur de stigmatiser pour la communauté juive
C’est une réalité sociologique souvent minimisée, mais qui est et demeure un facteur qui favorise la hausse de l’antisémitisme. L’acte ignoble subit par la femme juive Sarah Halimi âgée de 65 ans, rouée de coups est un exemple de la peur de stigmatisation de la communauté juive.
L’affaire n’a eu malheureusement aucun écho dans la presse nationale tout comme si elle n’avait jamais existé. Le déni des autorités et l’explosion de la violence ont été une peine lourde à porter par la communauté juive. Cette dernière s’est sentie abandonnée et livrée à elle-même. Le silence marqué par la gauche lors du réalignement électoral des juifs n’a fait qu’aggraver la situation.
L’insécurité des juifs
Le niveau d’insécurité ne faisant qu’augmenter, les juifs sont obligés d’inscrire leurs enfants dans des écoles confessionnelles juives ou catholiques. Certains se voient dans l’obligation de changer de quartier et même de ville. Ainsi, plus de 50 000 juives ont été forcées de déménager en Ill-de-France. La situation ne faisant qu’empirer au fil des années, de nombreux juifs, soit 3 000 juifs français, ont préféré rejoindre l’État d’Israël.
Le taux élevé de meurtres poussant les juifs à l’alyah
L’attentat de l’Hyper Cacher a été un acte qui a fait augmenter considérablement la violence antisémite. Mais il faut dire que les autorités ont mieux réagi tant sur le plan symbolique que d’un point de vue concret. Ils ont autorisé une forte présence des militaires devant de nombreuses synagogues.
Grâce à ces différentes actions des autorités françaises, les juifs se sont enfin sentis protégés par la République française. Néanmoins, le taux de meurtres, d’incidents et d’actes de violence n’a pas cessé d’augmenter. En 2021, le taux élevé de conspiration antisémite s’explique par la guerre ayant opposé Israël et le Hamas.