Environ 1200 personnes de confession juive en provenance du monde entier participent aux commémorations du 125e anniversaire du premier congrès sioniste à Bâle. Le point culminant sera l’intervention du président de l’État d’Israël Isaac Herzog lors du gala du jubilé au casino de Bâle lundi soir.
La Word Zionist Organization (WZO) organise ce lundi au Centre des congrès de Bâle des séances de réflexion avec environ 500 invités et un événement de réseautage pour 125 entrepreneurs. Une « Conférence d’impact pour l’entrepreneuriat social et économique » est prévue et va accueillir des entrepreneurs de premier plan du secteur de la high tech.
Outre les policiers de Bâle-Ville, 700 militaires et des policiers venus d’autres cantons sont sollicités pour l’occasion. L’armée surveille, en outre, l’espace aérien, a indiqué vendredi la police cantonale. En raison des festivités, le trafic aérien sera supérieur à la normale jusqu’à mardi. Les coûts en matière de sécurité se situent à 5,7 millions de francs.
Aucune menace concrète et connue à ce jour ne plane toutefois sur ces célébrations, selon la police et les organisations partenaires.
Guy Parmelin et Isaac Herzog
Le Congrès sioniste se tient au casino et au Centre des congrès à Bâle 125 ans après le premier du genre, qui avait aussi eu lieu dans la cité rhénane. Plus de 1200 personnes de confession juive sont attendues en provenance du reste du monde.
Le président israélien Isaac Herzog sera notamment présent. Selon le programme dévoilé par l’Organisation sioniste mondiale, le conseiller fédéral Guy Parmelin doit aussi s’exprimer en ouverture du gala lundi soir.
« Bâle est liée à la fondation d’Israël »
Le premier congrès sioniste s’est tenu fin août 1897 dans la salle de concerts du casino de Bâle, sur l’initiative de Theodor Herzl. Ce congrès est à l’origine de la fondation ultérieure de l’Etat d’Israël.
Dix des 22 congrès sionistes ayant précédé la création d’Israël ont été tenus à Bâle. Ils ont notamment permis de définir le drapeau et l’hymne national de l’Etat hébreu. « Bâle est ainsi liée à l’histoire du sionisme et à la fondation d’Israël », estime Ralph Lewin, président de la Fédération suisse des communautés israélites.
gma avec ats