Le Comité des finances planche sur le dossier des retraites des femmes. L’âge de la retraite des femmes pourrait être relevé, en janvier et réduirait de centaines voire de milliers de shekels les pensions de 270.000 retraités. Les membres au comité ont convenu que l’âge de la retraite devait être relevé.
Mardi 17 novembre, aucune décision n’a encore été prise au sein de la commission des finances pour relever l’âge de la retraite des femmes lors d’une discussion qui a eu lieu sur le sujet pour la première fois depuis longtemps. Les membres de la Knesset ont exigé que la loi prenne en compte les préoccupations des femmes dans les professions pénibles et améliore le système d’éducation de la petite enfance.
L’âge de départ à la retraite repoussé à 64 puis 65 ans
Le président du Comité des finances, le député Moshe Gafni, et le ministre de l’Égalité sociale, Meirav Cohen, ont convenu de faire avancer le dossier. La discussion a porté sur l’augmentation prévue de l’âge de la retraite pour les femmes de 62 à 64 ans, puis à 65 ans. Relever l’âge de la retraite à partir de janvier entraînera une baisse de plus de mille shekels pour certains retraités.
Un enjeu de société important
La ministre de l’Égalité sociale, Meirav Cohen, a présenté sa position au cours de la discussion : « Ces derniers mois, nous avons organisé une série de longues réunions et discussions avec les principales organisations de femmes et élaboré un plan qui, selon nous, peut aboutir. La deuxième étape consiste à vouloir atteindre un âge de la retraite plus élevé. Aujourd’hui, une femme qui vient à un entretien d’embauche est considérée comme une travailleuse à risque. Si nous répartissons le fardeau entre un homme et une femme de manière plus équitable, changer les règles du jeu permettra aux femmes de mieux réussir. »
Des désaccords entre le président de la commission et le ministère des finances
Le président de la commission s’est par la suite adressé à un représentant du ministère des Finances, proposant que la commission soumette un projet de loi d’initiative parlementaire, parallèlement à un projet de loi du ministère de l’Égalité sociale. « Nous sommes dans une situation politique difficile et complexe. Le coût, selon vous, est de deux milliards de shekels, à notre avis beaucoup moins. Vous avez eu quatre ans pour tenir une audience, cela prendra encore un an et je ne sais pas où nous en serons alors. Alors je veux une réponse, êtes-vous d’accord pour que nous passions cette proposition en lecture préliminaire et aurons une discussion professionnelle ? ».
Yuval Teller, coordinateur des finances au département du budget, a répondu : « Le ministre nous a demandé d’examiner et de lui présenter les choses, et d’essayer de diagnostiquer qui sont les populations touchées, afin de permettre une solution plus adaptée pour elles. A entendre une grande partie des avis, dans certains d’entre eux la question de l’indemnisation s’est également posée ».