Un communiqué de l’UEFA censuré ?
Selon RMC Sport qui reprend une information publiée par le Daily Mail, les autorités françaises auraient fait pression sur l’UEFA, l’instance dirigeante du football européen, pour que celle-ci, le soir de la finale de la Ligue des champions, ne fasse aucune mention des faits de délinquance survenus autour du Stade de France.
L’UEFA voulait d’abord évoquer ce sujet dans son communiqué le soir du fiasco, et le texte qui aurait été imaginé alors devait préciser que la présence de délinquants avait aggravé le chaos autour du stade et conduit à l’utilisation de gaz lacrymogène, comme cela a été révélé par des dizaines de témoignages en Espagne et au Royaume-uni dans la presse étrangère.
Mais le communiqué final, désormais indisponible sur le site de l’UEFA, indiquait que le retard du coup d’envoi était dû à l’afflux de « milliers de fans qui avaient acheté de faux billets».
Un changement de communication imposé par la réalité
Mais cette communication calquée sur celle du gouvernement français et de Gérald Darmanin, vite devenue intenable avec la multiplication des témoignages et des images privées, a subi depuis des inflexions. L’accusation des fans et des supporters s’est nettement adoucie. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a notamment été contrainte de présenter ses excuses auprès de Liverpool.
Un nouveau camouflet pour le gouvernement français ?
C’est un nouvel épisode de cette affaire du Stade de France qui empoisonne le nouveau gouvernement d’Elisabeth Borne, après la révélation en fin de semaine de la destruction « automatique » des images des caméras de vidéo-surveillance.
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