L’Union européenne a désapprouvé, le 5 novembre dernier, les destructions de logements palestiniens réalisées par Israël et souhaite l’arrêt des projets de démolitions d’écoles.
Les membres de l’UE dénoncent la destruction de plus de 70 habitations qui appartiennent à une dizaine de familles palestiniennes avec 41 enfants à Khirbet Hamsa al-Foqa, dans la partie Nord du Jourdain, a indiqué dans une communication officielle, le porte-parole du chef de la diplomatie de L’UE, Josep Borrell.
Des écoles palestiniennes financées en partie par l’UE
« Cette démolition à grande échelle indique une fois de plus la tendance regrettable des confiscations et des destructions depuis début 2020 », a-t-il expliqué. « Elle s’ajoute à la menace de destruction de l’école palestinienne de la communauté de Ras Al-Teen, en Cisjordanie, qui a été financée en partie par l’Union Européenne », a-t-il précisé, indiquant que 52 structures scolaires palestiniennes pourraient être supprimées.
La communauté européenne souligne que « l’éducation est un droit humain fondamental qui doit être protégé et conservé ». « De tels développements sont un obstacle à la solution à deux États. L’Union Européenne souhaite à nouveau qu’Israël mette fin à toutes ces destructions, y compris de structures financées par l’UE, compte tenu de l’impact humanitaire de l’actuelle épidémie de Covid-19 », a-t-il terminé.
UE : un acteur diplomatique mineur dans la région
Une prise de parole qui n’a pas dû être apprécié par le gouvernement israélien. Toutefois, le poids diplomatique de l’UE est relativement réduit dans la région. Les tentatives de médiations initiées par les pays de l’UE ont toutes échoué. Les États-Unis restent l’acteur incontournable dans la région pour mettre en œuvre un accord politique entre Israéliens et Palestiniens.