Le Covid-19 a profondément impacté le secteur de l’immobilier en Israël. D’après le ministère du Logement, même si les ventes de biens immobiliers ont connu une forte baisse au printemps, le marché s’est ressaisi entre juin et août.
Ils étaient très attendus ! Les indicateurs du ministère des Finances, qui ont été révélés récemment, ont indiqué que le secteur de l’immobilier avait connu une chute très marquée durant le deuxième trimestre de l’année dans un contexte sanitaire exceptionnel dû au Covid-19. Mais des chiffres plus récents, fournis aussi par le ministère, montrent que les ventes de biens immobiliers ont connu un rebond durant la période estivale. Des chiffres qui sont même meilleurs qu’à la même époque l’an dernier.
Une baisse historique des ventes au printemps 2020
Une étude fournie par le ministère des Finances montre que 16.800 appartements ont été achetés durant le second trimestre de 2020, ce qui se traduit par une baisse de 27 % par rapport à la même période en 2019. Le ministère du Logement ne s’est appuyé que sur les achats de nouveaux logements, mais il a indiqué que durant les mois de mars, avril et mai avaient été terrible – avec un déclin de 43 %, 81 % et 31 % respectivement dans les ventes, par rapport à 2019. Néanmoins, les chiffres du ministère du Logement indiquent qu’il y a eu un rebond du secteur à partir de juin avec une augmentation de 31 % de l’achat de nouveaux logements en comparaison de la même période, l’an dernier (c’est-à-dire 4.200 contre 3.200). En juillet, la progression a été de 9 % et de 25 % en août. En tout, 23.370 nouveaux logements ont été achetés, précise l’étude, contre 25 000 en 2019, soit une baisse de 9 %.
Le confinement automnal : quel impact sur le marché ?
Les chiffres du ministère des Finances sur les transactions immobilières du 3e trimestre ne seront connus qu’à la fin de l’année. Il est compliqué de prédire de quelle manière le confinement national de septembre et octobre impactera le secteur. Les chiffres du ministère des Finances, pour le 2e trimestre, ont montré que les transactions avaient atteint leur stade le plus bas depuis 2003, quand la 2e intifada palestinienne avait affaibli l’économie. Ce ralentissement économique a surtout affecté le centre d’Israël. Ainsi, Tel Aviv a connu une baisse de 33,6 % du volume des ventes. Une baisse historique. Les biens luxueux ont particulièrement concernés.