Les propos du secrétaire d’État américain Anthony Blinken, lundi 7 juin, selon lesquels l’Iran se dirige vers un point de non-retour de son programme nucléaire après lequel il pourra produire des bombes nucléaires, présente au gouvernement Bennett-Lapid non seulement ses premier test de sécurité, mais aussi avec le test de sécurité le plus important et le plus important auquel est confronté un gouvernement en Israël.
La déclaration de Blinken selon laquelle si cette situation perdure, il ne s’agira que de savoir combien Blinken est bien conscient que le seul résultat pratique de la tentative de l’administration de ramener Téhéran dans le cadre de l’accord nucléaire de 2015 est la cessation de toute forme possible de surveillance internationale du programme iranien,
Téhéran empêche tout accès des inspecteurs de l’énergie nucléaire de l’AIEA à ses installations nucléaires et a déconnecté toutes les caméras de l’Agence situées dans ces installations.
Les sources militaires et iraniennes de Tikdabka rapportent que tandis que Téhéran répand des allusions à des « progrès dans les négociations », dans le but de tromper l’opinion publique mondiale, il a annoncé par des canaux secrets à Washington qu’il n’y aurait aucun progrès dans les négociations d’ici la fin de Juillet. Un nouveau président sera élu à Téhéran, remplaçant Hassan Rouhani, et le nouveau président aura besoin d’un autre mois pour prendre ses fonctions.
En d’autres termes, Téhéran s’est délivré un permis pour continuer ses activités avant de franchir le point de non-retour pendant encore deux mois. L’implication de cette décision est que lorsque Téhéran reprendra les négociations avec les États-Unis début août, il y retournera alors qu’il a déjà franchi le point de non-retour.
Le ministre de la Défense Benny Gantz, qui s’est rendu à Washington la semaine dernière et a rencontré Blinken, a également tenté de faire semblant et a déclaré qu’Israël discuterait de la question nucléaire iranienne avec les États-Unis uniquement à huis clos, mais Gantz ne représentait pas l’establishment de la défense ou l’armée israélienne.
Nos sources rapportent que dans le système militaire et militaire israélien, l’opinion grandit selon laquelle le moment approche où Israël n’aura d’autre choix que d’attaquer le programme nucléaire arien avant qu’il n’atteigne le point de non-retour, s’il veut que l’Iran ne soit pas capable de commencer à produire des bombes nucléaires.
Il est déjà clair que la décision d’attaquer ou non le programme nucléaire iranien sera l’une des premières à être mise sur la table du nouveau Premier ministre Naftali Bennett.
La question est bien sûr de savoir si Naftali Bennett peut prendre une décision aussi lourde par lui-même, ou la partagera-t-il avec Ba Yair Lapid, comme l’exigent les accords de coalition ? Et que se passera-t-il si Bennett et Lapid ne sont pas d’accord sur l’attaque du programme nucléaire iranien ? Qui ou quoi décidera entre eux ?
Le bilan dans les milieux de la défense et des systèmes militaires que Levant n’aura pas beaucoup de temps pour trancher.
Téhéran, qui suit ce qui se passe en Israël et la formation du nouveau gouvernement, va très prochainement prendre des mesures contre une cible israélienne afin de tester la détermination et la capacité d’action et de réponse du nouveau gouvernement.
La réponse israélienne, si elle vient, sera une considération majeure à Téhéran, à quel rythme pour continuer à se rapprocher dangeureusement du point de non-retour dans le développement des armes nucléaires.