Le navire était assuré par le club islamique P&I, basé aux Emirats Arabes Unis, qui d’après Llyod’s List « est principalement utilisé par des armateurs iraniens qui ne peuvent pas trouver d’assurances ailleurs ».
Un pétrolier iranien a délibérément déverser des hydrocarbures dans les eaux appartenant à Israël, a déclaré Llyod’s List, a rapporté un journal internationnal spécialisé dans les transports, confirmant la description des événements de la ministre de la Protection de l’Environnement, Gila Gamliel.
Gamliel a qualifié la marée noire « d’éco-terrorisme » et accusé l’Iran de délibérement poller la Méditerranée pour nuire à Israël.
Les données de traçage des navires de Llyod’s List Intelligence ont confirmé la semaine dernière qu’un pétrolier du nom d’Emrald était responsable de la marée noire, alors qu’il transportait 90 000 tonnes de pétrole non raffiné d’Iran vers la Syrie.
Le navire Emrald appartient à Emerald Marine Ltd, une société basée aux Iles Marshall. Son propriétaire est « anonyme et intraçable » d’après le rapport, et elle ne posséde qu’un seul bateau.
Le navire était assuré par le club islamique P&I, basé aux Emirats Arabes Unis, qui d’après Llyod’s List « est principalement utilisé par des armateurs iraniens qui ne peuvent pas trouver d’assurance ailleurs ».
Comme l’a déclaré le ministère de la Protection de l’Environnement, Llyod’s List a confirmé que le Système d’Identification Electronique (AIS) était éteint lors de la traversé du Golfe et de la Mer Rouge, et a ensuite été allumé pour traverser la Canal de Suez, et à nouveau éteint à l’approche des côtes israéliennes le 1er février.
Les investigations israéliennes ont révélé que le navire avait déversé du pétrole non raffiné près des côtes israéliennes, avant de repartir vers la Syrie avec le système AIS allumé. Le pétrolier a ensuite transféré le reste de sa cargaison à un autre navire au large de la Syrie.
Llyod’s List, basé à Londres, publie des informations et des analyses concernant l’industrie du transport et a publié des informations concernant les transports depuis 1734, ce qui en fait l’un des plus vieux journaux toujours en activité au monde.