Aviram Shaul, le frère d’Oron Shaul, dont le corps est détenu à Gaza, a appelé à ne pas mettre fin à l’opération militaire avant que les corps des soldats et des civils disparus ne soit restitués : « J’attends depuis sept ans pour récuperer la dépouille de mon frère ».
Aviram Shaul, le frère du soldat Oron Shaul dont le corps est détenu dans la bande de Gaza depuis Tzuk Eitan, demande de ne pas mettre fin à l’opération « gardien des murs » dans la bande de Gaza avant que les corps de son frère et Hadar Goldin ne soient rendus et que les disparus Avra Mengistu et Hisham a-Sayed ne soient de retour. « Il n’y a aucune volonté de les ramener », a déclaré Shaul.
« Les hauts responsables de l’establishment de la défense ainsi que l’establishment politique disent que l’Etat d’Israël fera tout ce qui est en son pouvoir pour ramener Oron et Hadar et les autres prisonniers qui se trouvent dans la bande de Gaza », a déclaré Shaul. « J’entends pas mal de personnes dire que la question des prisonniers et des personnes disparues ne devrait pas être impliquée à la fin de cette opération et je me demande, alors quand ? »
– Vous dites aussi ceci au responsable des prisonniers et des disparus, quelles sont les réponses qui vous sont données ?
« Les réponses sont des réponses qui ne nous satisfont pas. En fin de compte, le résultat est important pour nous, le résultat est qu’Oron n’est pas là depuis près de sept ans, pas d’Oron, pas de Hadar et pas d’autres prisonniers et disparus et cela prouve juste et montre à quel point l’envie de les ramener à la maison et les moyens mis en oeuvre sont proche de zéro.
«Le public veut aussi mettre fin à cette saga. C’est aussi un lourd fardeau pour le public. Il est inacceptable que nos soldats ne rentre pas à la maison. Cela me met en colère depuis sept ans. J’attends que mon frère soit retrouvé quelque part dans Gaza. Les responsables de la sécurité et les éléments politiques disent qu’il n’est pas possible d’impliquer la question des prisonniers et des personnes disparues dans cette affaire. »
Selon Shaul, « Il est impossible de dire d’une idée qu’elle n’est pas bonne sans essayer de la mettre en œuvre. L’État d’Israël l’a fait dans le passé et a réussi. Certes, la politique d’aujourd’hui a changé, mais vous pouvez néanmoins essayer, vous ne réussirez peut-être pas, mais vous pouvez essayer. À la fin de cette campagne, l’État d’Israël l’emportera, avec des réalisations sans précédent. La question est de savoir si nous voulons venir seulement avec des réalisations militaires, qu’en est-il des réalisations politiques ? »